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Les poissons vivant du froid Sur les 20.000 espèces de poissons connues dans le monde, 270 seulement fréquentent les eaux antarctiques. Une des causes de cette pauvreté réside dans le fait que les plateaux continentaux - qui, dans une configuration de profondeur habituelle, sont des zones marines très poissonneuses - descendent plus profonds que la normale, entre 500 et 700 mètres au lieu de 150 à 200 dans les autres parties du monde (cela serait dû au fait que le continent s'est enfoncé et s'enfonce encore toujours sous le poids de la glace) ; les Leurs caractéristiques principales résident dans l'étonnante adaptation au froid que leur organisme a pu développer au cours des âges. Certaines espèces possèdent ainsi des molécules antigel - une sorte de glycol - qui semblent bloquer toute formation de glace dans les fluides corporels. D'autres ont un métabolisme remarquablement bien adapté au froid. Mais le plus curieux c'est que ce dernier ne ralentit en rien, comme on pourrait le supposer, les fonctions vitales essentielles comme la mobilité ou l'alimentation ; ces poissons nagent, en effet, aussi vite et mangent autant que la majorité des autres poissons de par le monde. Ce qui veut dire que leurs enzymes, elles aussi, ont dû parcourir un sacré chemin pour s'adapter à leurs nouvelles conditions de vie. Une des familles de poissons les plus connues de l'Antarctique est celle des "poissons des glaces" (les Channichthyidae). Sa notoriété est due au fait qu'elle est le seul groupe de vertébrés au monde à ne pas avoir d'hémoglobine ; on dit de ces poissons qu'ils ont le sang blanc.
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