Le Traité de
l'Antarctique

La Déclaration
de Rio-de-Janeiro

Le Protocol
de Kyoto

Le Protocole
de Madrid



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

Les régions polaires Antarctiques | les régions polaires Arctiques | Le Développement Durable

Le Réchauffement Global

Le site de l'Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) /
http://www.ipcc.ch

Le Panel Intergouvernemental sur le Changement Climatique a été créé en 1988 par l'Organisation Météorologique Mondiale (WMO) et par le programme sur l'Environnement des Nations-Unies (UNEP).

Le role de l'IPCC est d'évaluer de manière scientifique, technique et socio-économique toutes les informations relatives aux risques entraînés pour l'homme et la communauté internationale par le changement climatique. l'IPCC ne conduit donc aucune recherche sur le terrain, ni ne réalise des observations météos.Son principal travail est basé sur l'étude et le comparatif des publications existantes. Tous les rapports de l'IPCC (destinés surtourt aux décideurs) sont maintenant disponibles sur le Net.

Les publications de l'IPCC sont considérées par la communauté internationale en même temps que par les chercheurs du monde entier comme la référence en matière de changement climatique (en Anglais généralement).

http://www.grida.no/climate/ipcc/regional/046.htm#ice (la glace et la neige)
http://www.grida.no/climate/ipcc/regional/048.htm (Permafrost, Hydrologie et Ressources de l'eau)
http://www.grida.no/climate/ipcc/regional/049.htm (Les systèmes de l'écologie terrestre)
http://www.grida.no/climate/ipcc/regional/050.htm#freshwater (L'eau douce et les systèmes de l'Ecologie marine)
http://www.grida.no/climate/ipcc/emission/index.htm
(rapport sur les scénarios élaborés suites aux différentes hypothèses des émissions de CO2)


Le site du changement climatique du gouvernement du Canada /
http://www.changementsclimatiques.gc.ca/french/index.shtml

Il s'agit du site du changement climatique du gouvernement du Canada. Ce site constitue une excellente initiation à la problématique si complexe du changement climatique.
Il pose des questions simples comme :

  • Qu'est-ce que le changement climatique?
    Quelle incidence a-t-il sur nos vies?
    Que pouvons-nous faire?
  • Quelles mesures avons-nous déjà prises?

Et y répond tout aussi simplement

Exemple, réponse à la question : "Qu'est-ce que le changement climatique ?

Le changement climatique correspond à un changement du "temps moyen" observé dans une région donnée. Le temps moyen comprend tous les éléments que nous associons habituellement au temps, à savoir la température, les caractéristiques des vents et les précipitations. Lorsque nous parlons de changement climatique à l'échelle de la planète, nous faisons référence aux modifications que connaît l'ensemble du climat de la Terre. À long terme, la rapidité et l'ampleur des changements climatiques peuvent avoir de nombreuses conséquences sur les écosystèmes naturels.

Un phénomène naturel connu sous le nom d'effet de serre régule la température sur Terre. Les activités anthropiques peuvent perturber ce phénomène. Comme les sociétés humaines ont de plus en plus recours à la haute technologie et aux machines, la quantité de gaz piégeant la chaleur présente dans l'atmosphère a augmenté. En accroissant la quantité de ces gaz, l'être humain a accentué la capacité de réchauffement de l'effet de serre naturel. C'est l'effet de serre anthropique qui est source de préoccupation environnementale, car il pourrait provoquer le réchauffement de la planète à un rythme jamais vu de toute l'histoire de l'humanité.

De nombreuses données démontrent que le climat mondial s'est réchauffé au cours des 150 dernières années. La hausse de température n'a pas été constante ; des cycles de réchauffement et de refroidissement se sont succédé à des intervalles de plusieurs décennies. Néanmoins, la tendance à long terme est au réchauffement planétaire net.
Par suite de ce réchauffement, les glaciers alpins diminuent, le niveau de la mer monte et les zones climatiques bougent.

  • Les années 1980 et 1990 sont les décennies les plus chaudes jamais enregistrées. Les 10 années les plus chaudes consignées dans les annales météo ont toutes eu lieu au cours des 15 dernières années.
  • Depuis les 600 dernières années, c'est au XXe siècle que le climat a été le plus chaud.

Les températures mondiales moyennes pourraient, selon les meilleures estimations possibles, connaître une augmentation variant entre 1 et 3,5°C au fil du prochain siècle. Cela pourrait signifier pour le Canada une augmentation de 5 à 10 degrés des températures moyenne annuelles dans certaines régions.
Les changements climatiques sont bien plus qu'une tendance au réchauffement. Une augmentation des températures mènera à de nombreux changements météorologiques sur les plans, par exemple, de la configuration des vents, de la quantité et du type de précipitation ainsi que du type et de la fréquence de phénomènes météorologiques extrêmes qu l'on pourrait s'attendre à voir frapper une région particulière. Un tel changement climatique pourrait avoir des conséquences imprévisibles et d'une portée considérable sur le plan environnemental, social et économique.

E-mail : GofCClimateChange.LeschangementsclimatiquesGDC@rncan.gc.ca


Le réchauffement global de la Terre (un dossier de Edicom, Suisse)
http://www.edicom.ch/aujourd/meteo/compre/rechauff/

Edicom est un serveur créé par le groupe de communication suisse Edipresse. Parmi les dossiers publiés régulièrement par Edicom, l'article succinct consacré au réchauffement global de la Terre :

La température moyenne annuelle
La température moyenne mondiale de l'air près de la surface à la fin de XXe siècle dépasse de 0.7°C celle de la fin du XIXe. Cette augmentation peut apparaître petite, mais il faut être conscient que la moyenne cache le fait que le réchauffement est caractérisé par de considérables différences saisonnières et régionales ainsi qu'entre la journée et la nuit. Ainsi l'hémisphère nord est plus concernée que l'hémisphère sud, les hivers plus que les étés et les nuits plus que les journées.
A l'échelle mondiale l'année 1998 était l'année la plus chaude depuis 1860.

Effet sur le niveau des océans
Cette montée de la température globale expliquerait le recul des glaciers sur des latitudes moyennes et la fonte des masses glacières près des côtes du Groenland et pourrait, conjointement avec une expansion thermique des océans, entraîner une hausse du niveau des océans (voir: CNN).Pourtant, un scénario catastrophique n'est pas certain, parce que l'effet de la fonte des glaciers sur le niveau des océans pourraient partiellement être contrebalancé par un autre phénomène. Due au réchauffement global l'évaporation de l'eau des océans a tendance à augmenter et les climatologues prédisent une augmentation des précipations mondiales d'environ 3 à 4% pour 2050. Source: (C) British Crown


Une manchette de l'agence Science Presse consacrée au réchauffement global
http://www.sciencepresse.qc.ca/archives/man201299.html

Une manchette de l'agence Science Presse (1) consacrée au réchauffement global avec quelques exemples tonitruants

  • Les fleurs du Jardin botanique du Bronx qui sont en train d'éclore avec quatre mois d'avance, par exemple.
  • Ou encore : la calotte glaciaire arctique a diminué en épaisseur de 40% depuis 50 ans
    Aucun iceberg au large du Groenland pour la première fois en 70 ans
  • La fonte des Pôles, nouvelles données

Le Pôle Nord est sur un terrain glissant
(ASP) - Des données de plus en plus précises révèlent que l'étendue de glace au Nord de notre planète a rétréci de façon significative depuis 50 ans. Non seulement diminue-t-elle en taille, mais également en épaisseur : de trois mètres à 1,8 mètre, soit une perte de 40%. Et pour une rare fois, il semble qu'on puisse clairement désigner l'homme comme coupable.
Au-delà des ours polaires qui marchent sur une glace de plus en plus mince, ce chiffre pourrait avoir une grave conséquence sur l'ensemble du climat. D'autant plus que la tendance ne va pas s'arrêter demain matin : elle en a pour plusieurs décennies encore, quoi qu'il arrive, ce qui risque d'amplifier les perturbations déjà mesurables sur les courants aériens dans la région, lesquels à leur tour affectent tout ce qui bouge dans l'atmosphère, tout autour du globe.
L'étendue de la calotte glaciaire est facile à mesurer : depuis au moins 1953, les observations des marins sont systématiquement relevées, et les satellites rendent la tâche encore plus aisée. Son épaisseur, par contre, c'est une autre paire de manches. Seuls des radars opérés à partir de sous-marins peuvent en donner une mesure précise, et ce n'est que depuis le début des années 90 que cette opération est effectuée systématiquement par les Américains. Et c'est tout récemment que des chercheurs, munis de suffisamment de données, ont pu s'employer à combiner celles-ci avec d'autres recueillies par des Britanniques et des Soviétiques depuis aussi loin que 1958. De là découlent deux études, publiées conjointement par les revues Science et Geophysical Research.
Leurs conclusions ne s'arrêtent pas là : l'équipe du Dr Vinnikov, de l'Université du Maryland, a pu établir que le rétrécissement de la calotte glaciaire est beaucoup plus rapide que ce à quoi on serait en droit de s'attendre si tout cela était purement naturel. Quant à l'amincissement de cette calotte, ajoutent le Dr. Johannessen et ses collègues du Centre d'études environnementales de Bergen, Norvège, il survient aux dépens des couches de glace qui s'accumulent, elles aussi naturellement, d'année en année.

En d'autres termes : il y a déficit. La glace perd plus qu'elle ne crée.
Avant que les êtres humains ne puissent vraiment en mesurer les conséquences sur le climat, les phoques, ours polaires, rennes et autres animaux de l'Arctique vont, eux, littéralement sentir le tapis leur glisser sous les pieds. Car si la glace est moins épaisse, cela entraîne un taux de mortalité moins élevé ; moins de nourriture pour les prédateurs ; bref, tout un écosystème qui se retrouve déréglé.

(1) L'Agence Science-Presse est une agence de presse qui, depuis le 21 novembre 1978, alimente les médias en informations sur la science et les nouvelles technologies. Née au Québec, ses abonnés vont aujourd'hui de la Belgique jusqu'à la Thaïlande en passant par la France, et des quotidiens jusqu'aux plus humbles hebdomadaires régionaux en passant par les sites web.


Changements climatiques (Un dossier publié par les Services Fédéraux pour les affaires environnementales, Ministère des Affaires sociales de la Santé publique et de l'Environnement, Belgique)
http://www.environment.fgov.be/Root/tasks/atmosphere/klim/set_fr.htm

Ce site créé par le Ministère des Affaires sociales, de la Santé Publique et de l'Envrionnement est intéressant à plus d'un titre.

1/ Il livre non seulement une approche globale et facilement compréhensible de l'effet de serre et de ses conséquences au niveau du destin de notre Terre. 2/ Il donne accès à toute une série de documents officiels (conventions internationales, rapports nationaux, législation, documents de politique dans l'UE, etc) dont on peut lire les textes complets : comme par exemple - les rapports de Assemblée générale des Nations Unies, laConvention-cadre des Changements climatiques (CCNUCC), l'Action 21 ainsi que la Charte de l'énergie.

L'effet de serre, qu'est-ce que c'est ?Une première question se pose pour bien comprendre l'effet de serre d'où proviennent les températures qui règnent actuellement sur terre?Le phénomène de l'effet de serre est illustré par la figure ci-contre.La terre est chauffée par le soleil (1). La chaleur que celui-ci transmet est en partie absorbée par la terre (2), et en grande partie réverbérée dans l'espace (3). La chaleur absorbée par la terre est renvoyée sous forme de rayons infrarouges (4). Ces rayons infrarouges sont absorbés par les gaz à effet de serre tels que la vapeur d'eau, le dioxyde de carbone, le méthane, le protoxyde d'azote..., puis renvoyés dans l'atmosphère sous forme de chaleur (5). Ainsi une partie importante de la chaleur provenant du soleil est maintenue à l'intérieur de l'atmosphère par les gaz à effet de serre.
... ... ...
Quelles sont les conséquences de l'effet de serre?
Comme nous venons de le voir, l'effet de serre est un mécanisme essentiel à la survie de la terre. Il n'est donc pas problématique en soi mais il le devient par la production excessive de gaz que l'on observe aujourd'hui. Au cours de ce dernier siècle, cet excès a notamment débouché sur deux phénomènes importants d'une part, une augmentation de 0,3 à 0,6° de la température moyenne de la terre, et d'autre part une élévation du niveau de la mer de 10 à 25 cm, conséquence logique du premier phénomène: suite au réchauffement, l'eau des océans se dilate et les glaciers et les inlandsis fondent.

Même si cette augmentation de la température et cette élévation du niveau de la mer ne sont pas dramatiques a priori, examinons ce qui se passera plus tard si nous poursuivons dans cette voie.
Etc...


Impacts potentiels du changement climatique en France au XXIe siècle (Mission Interministérielle de l'Effet de Serre service placé auprès du Premier Ministre (France)
http://www.agora21.org/mies/chan-clim.html

Ce document a été élaboré sous la direction de la Mission Interministérielle de l'Effet de Serre, service placé auprès du Premier Ministre, avec la collaboration du service de la recherche et des Affaires économiques du Ministère de l'Aménagement du Territoire et de l'environnement. Il rassemble dans une série d'articles l'état des connaissances résumées de façon synthétique dans des chapitres rédigés par des experts de chaque domaine considéré.

Quelques titres d'articles :
Rappel des principaux résultats du GIEC
concernant l'effet de serre
(Michel Petit), L'augmentation anthropique des gaz à effet de serre : un problème global
(Hervé Le Treut), Impacts à attendre d'une élévation du niveau de la mer
sur les côtes françaises
(Roland Paskoff), Impacts sur la santé :
le cas des maladies à vecteurs
(Pr. François Rodhain, Institut Pasteur), etc

A noter un très utile glossaire des sigles fréquemment utilisés dans cette problématique (et dont on ne connaît pas nécessairement la signification)

BRGM : Bureau de Recherches Géologiques et Minières // C : Carbone // C3 : Type de fonctionnement de la photosynthèse // C4 : Autre type de fonctionnement de la photosynthèse (exemple : le maïs) // CEFE : Centre d'Ecologie Fonctionnelle et Evolutive (du CNRS) // Cemagref :
Institut de recherche pour l'ingéniérie de l'agriculture et de l'environnement // CERFACS
Centre Européen de Recherche et de Formation Avancée en Calcul Scientifique // CFC :
Chlorofluorocarbures, également appelés chlorofluorocarbones // CIRED : Centre International de Recherche sur l'Environnement et le Développement // CNRM : Centre National de Recherches Météorologiques // CNRS : Centre National de la Recherche Scientifique // CO2 : Dioxyde de carbone (gaz carbonique) // CSE : Capacité de stockage en eau // ETP : évapotranspiration potentielle // ETR : évapotranspiration réelle // GCTE : Global change and terrestrial ecosystems // GIEC : Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat // IFEN : Institut Français de l'Environnement // INRA : Institut National de la Recherche Agronomique // IPCC : Intergovernmental Panel on Climate Change (le sigle français est GIEC) // LAI : Leaf Area Index (indice foliaire) // LESPA : Laboratoire d'évaluation des stratégies et politiques pour l'agri-alimentaire // LMD : Laboratoire de Météorologie Dynamique // LODYC : Laboratoire d'Océanographie et Dynamique Climatique // MCG : Modèle de circulation générale // N : Azote // NOx : Oxydes d'azote // OMS : Organisation Mondiale de la Santé // PAC : Politique agricole commune // SRAE : Service de la Recherche et des Affaires Economiques au sein de la Direction générale de l'administration et du développement du ministère de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement // UE : Union Européenne