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Zaterdag 24 februari : Alain Hubert is teruggekomen.

Met een sneeuwdag is Alain Hubert goed teruggekomen.
Hij zal enkele dagen moeten wachten om de ... groene kleur terug te zien.

Na de ontwikkeling van de foto's zullen we contact in een week terugnemen om u een fotogalerij en het nieuws van de einde van de expeditie voor te stellen.

 

 

 

Donderdag 21 februari : Het magische antarctische licht ...

"Een week na onze aankomst op Zaventem blik ik terug op ons verblijf op Antarctica.
Twee volle maanden hebben we geleefd op een continent waar de natuur overheerst.
De aanwezigheid van de mens is er amper gewenst.
Het was een ervaring om in dit gebied tijdelijk te kunnen leven.

De bergen waren ons decor en de wind onze begeleider.
De Fenristunga gaf ons bescherming tegen de harde natuurelementen. Zware katabatische winden hebben we niet gekend en het klimaat was ons goedgezind. Nooit hebben we ons bedreigd gevoeld door het klimaat en zware stormen bleven gelukkig uit. Temperaturen waren laag maar door de droogte was de koude draagbaar.

Antarctica heeft nog mooie kanten laten zien : een halo rond de zon, een ijsscoop rond de bergen, een weerspiegeling aan de horizon, het magische antarctische licht ... en de zon die altijd schijnt gaf het landschap steeds een andere gloed.

Nu, opnieuw thuis, merk ik meer dan ooit hoever we van de natuur leven.
Ik voel de frisse wind in mijn gezicht niet meer. De sneeuw onder mijn voeten is nu beton. De stilte is verdwenen en het eenvoudige witte landschap heeft plaatsgemaakt voor een overdonderende mengeling van kleuren en vormen.
Het leven - ver weg van de natuur - is anders en vraagt een aanpassing.
.
Ik besef ten volle "het geluk" van dit continent - op deze manier - te mogen bezoeken en ik ben er dankbaar voor."

Katelijne Van Heukelom

 

Wij wachten op de vertaling ...

Jeudi 8 février : "Dans un an, presque jour pour jour, le départ de la grande traversée arctique", explique Alain.

Arrivé à Neumayer, Hubert nous envoie un petit mot. Une sorte de premier bilan de l'expédition en même temps qu'un saut dans l'avenir...

"Nous sommes bien arrivées à Neumayer. 60 heures dans la tente en attendant que passe le mauvais temps... Nous avons pu avoir le retour du beau temps juste pour notre arrivée sur le bord de l'iceshelf : icebergs, penguins and so on... So nice. C'était aussi la première fois que nous revoyons le soleil disparaître pour quelques heures... Les couleurs changent, c'est très très beau. Le temps s'est recouvert dès le lendemain et c'est dans le white out complet que nous avons franchi la dernière grande zone de crevasses qui nous séparait encore de Neumayer.
Sinon, la traversée de l'iceshelf fut sans aucune crevasse. L'accueil que nous avons reçu des Allemands est absolument exceptionnel. Nous sommes arrivés le soir du "Taking Over" : fête pour le passage d'une équipe à l'autre, un buffet incroyable, bien arrosé jusqu'aux petites heures de la nuit.
Nous avons posé notre tente en bout de ligne des containers qui logent les équipes de la saison d'été... Funny, c'est un peu comme un camion de gamin à coté des gros camions de chez nous. Mais elle tient la tente et, heureusement, car la tempête est de retour, le vent devrait dépasser les 140 km /h demain. Nous sommes à l'embranchement de deux perturbations.. Ils ne doivent pas trop souvent voir le beau temps par ici.

Bref, nous en profitons donc pour découvrir la base et ses installations scientifiques et logistiques. Cette station est actuellement à 10 m de profondeur. Construite en 1992, ils espèrent la garder encore 10 ans en relevant les tours d'entrée tous les deux ans. Ils ont par contre à relever chaque année les différents observatoires de météorologie, chimie de l'air, antenne et eolienne....C'est un modèle de technologie,

Quant au Polarstern, il reste dans les eaux libres jusqu'à ce que la tempête se calme (Ndlr, voir carte graphique ci dessous), il arrivera dimanche et nous partirons aussitôt pour arriver le 22 à Punta. Nous sommes actuellement accueillis et donc les invites des Allemands ici, c'est un honneur pour les petits Belges.

C'est donc la fin de mon périple antarctique de cette année... Au bord de la mer et c'est sur la mer, mais au Nord of course que débutera la prochaine grande expédition dans exactement une année !
Cette expédition The Wall aura été plus variée et difficile à mener que ce que j aurais pu croire. Comme quoi, même dans une expédition que je croyais plus facile, il y aura eu beaucoup de choses imprévues! Le mois de décembre aura été plus stressant vu le programme très chargé du fait qu'une partie de l'équipe allait devoir partir début janvier alors que dès le début, nous avions pris du retard à cause de l'arrivée tardive de l'avion. Puis il y a eu cette question de sécurité soulevée par la qualité médiocre du rocher de l'attaque du pilier Nord. Le temps allait dès lors être très court pour grimper et arriver au sommet on time pour le départ des autres. Comment faire alors pour les images à tourner, etc... Autant de questions auxquelles nous avons essayé de répondre, et au travers desquelles j ai essayé d'assumer mes responsabilités de leader de ce groupe et de l'expédition, en prenant donc un certain nombre de décisions moi-même et en laissant par ailleurs le groupe décider d'autres orientations afin de contenter les uns et les autres dans les tâches respectives qu'ils avaient à remplir. Un challenge dans lequel nous avons pas trop mal navigué, je pense. Le sommet du Holtanna a été atteint le premier. Et, même si le pilier Sud est fort différent dans le type d'ascension requise et que donc nous n'allions pas véritablement devoir utiliser de camp portaledge et grimper comme cela avait été prévu, nous nous sommes partagé le boulot, privilégiant finalement les images de la première partie du pilier, ce qui ne fut pas facile à cause de la rotation du soleil qui ne correspondait pas vraiment avec nos horaires globaux. Mais la flexibilité de Daniel et de Ralph ont pu s'accorder avec la patience de notre équipe photo et film. Je voudrais les en remercier ici.

Le lendemain même du nouvel an, après avoir pu contempler l'insondable grandeur de ce continent depuis le sommet par beau temps, nous nous sommes retrouvés orphelins de trois membres de l'expédition ayant à entamer la deuxième partie de cette aventure. Le projet éducatif avait commencé beaucoup plus tard que prévu et s'était retrouvé en décalage avec le calendrier scolaire. Alain allait avoir du travail et s'y est employé avec belle assiduité, sacrifiant presque toute sortie du camp de base. Nous espérons avoir pu apporter un éclairage nouveau sur ce continent aux enfants et à tous ceux qui nous ont suivis. Katelijne, elle, s'est attachée à tenter de transmettre des informations au HQ sur cette bande de sauvages que nous sommes un peu quoique qu'on en dise, de monter des images, d'essuyer aussi de temps à autre les remarques occasionnelles du chef... Bref un travail difficile mené petit à petit au fil des jours.
Ronald n'a pour ainsi dire pas arrêter de travailler sur les stations météo avec une méticulosité stupéfiante, garant - nous l'espérons - de la suite qui sera donnée à cette première expérience.
Les cailloux et les emplacements à trouver pour les lichens (partie du travail pour la Nasa) furent l'apanage de René, infatigable, malgré les va et vient incessants d'un photographe à l'affût des bonnes lumières, etc. Il apporta une dynamique certaine a l'expédition. Avec André Georges, nous avons découvert, début janvier, les montagnes aux alentours...Une sorte de pèlerinage, une centaine d'années en arrière comme au temps des premières ascensions chez nous. Un véritable moment de détente pour moi. Après quoi, nous sommes partis sur le plateau, quelques puits à creuser, trop courts malheureusement, la fin de l'expédition approchait, des problèmes logistiques nous obligeaient à regagner plus tôt Blue One pour une partie du groupe...
Le temps va trop vite à ces moments-là, mais la marque de ce Continent restera à jamais marquée dans nos têtes, une expérience unique nous le croyons. Nous voilà donc séparés maintenant, les uns en attente du vol sur Capetown à Blue One et René et moi prêts à embarquer sur cet extraordinaire Polarstern prêts pour une nouvelle aventure.
Un grand merci à tous ceux qui nous ont aidé à mener à bien cette aventure et à la faire partager au plus grand nombre".
Alain Hubert

 

Latest (Wednesday February 7th): Alain Hubert and René Robert arrived safe at German base Neumayer Tuesday, February 6th ; they'll board the Polarstern Sunday and should be back in Belgium the 24th.