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YOUR FEELING, YOUR MOOD
(thanks to all who have written to us)

Hello Michel,
A ta demande et comme internaute, je me permets de t'envoyer ce petit mot concernant le traitement médiatique de la victoire de Pascal. Tu connais mieux que moi les mécanismes de la presse, inutile donc d'en discourir durant des heures... (les drames font toujours vendre. Bien ou mal?, en tout cas, c'est comme cela). Ma seule remarque: est-il judicieux de faire sa "une" sur un événement (la réussite du sommet) dont on sait très bien qu'il peut se transformer en drame quelques heures plus tard. Que penser de la page région de la Meuse sur le thème Marche se prépare à accueillir le héros publiée le jour où le grand public apprend la mort de Pascal? Cette bourde exprime soit la méconnaissance du sujet traité, soit la volonté délibéré d'idéaliser un exploit sportif. Ne traiter que l'aspect positif de l'exploit (et pas les énormes risques de la descente) peut relever de l'indécence. Tu connais les statistiques comme moi sur le nombre d'accidents à l'Everest durant la descente. Je pense donc que la prudence imposait de ne pas placer Pascal sous le feux des projecteurs médiatiques avant d'être certain qu'il redescende vivant de la montagne. C'est un point de vue parmi d'autres...
Je pense que tu as conscience de notre difficulté de traiter ces sujets puisqu'aucune info n'est vérifiable ! C'est donc un sujet par essence anti-journalistique (ex: l'utilisation de l'oxygène juste avant le sommet).
Bien à toi,
Jean-François Leconte (journaliste, Dernière Heure)


Je tiens à donner mes impressions personnelles à la suite des derniers événements de l'Everest et à la lecture de votre site.
- Constante : les grimpeurs et alpinistes grimpent, les voitures roulent ; on en parle surtout lorsqu'il y a des accidents. C'est humain.
- Les sherpas qui se portent au secours du Polonais le retrouvent au 1er ressaut à 9 h 30 et sont à 10 h 30 au camp III. Ils ont retrouvé Pascal inanimé et un sherpa a essayé à plusieurs reprises de le ranimer avec de l'oxygène sans résultat (version expédition polonaise). Ils n'ont pas non plus tenté de rechercher le 3ème Polonais, la visibilité ne le permettait peut-être pas et ils ont peut-être estimé trop vite qu'il n'y avait plus d'espoir ... Des Italiens aperçoivent Pascal. Est-ce lui ? C'est peut-être le Polonais qui s'était égaré et qu'on croyait déjà mort. Alain retrouvera peut-être Pascal là où les sherpas l'ont laissé pour mort. - Que retenir de tout cela ? Ce ne sera certainement pas la dernière tragédie, et il y a des leçons à tirer, c'est sûr. L'Everest est une des aventures ultimes, on prévoit ou on ne prévoit pas, mais alors, on doit accepter les risques en conséquence. Pourquoi les Polonais ont-ils des sherpas au camp II et pas Pascal et Joao ? C'est certainement des questions de moyens ou d'éthique.
- Cela vaut-il la peine de réussir l'Everest avec oxygène et une cohorte de sherpas ? Cela dépend du public qui écoute les exploits, par la suite.
- Quant à l'attitude des sherpas ... Pourra-t-on savoir si Pascal était encore vivant ? Les sherpas sont des employés et remplissent un contrat. Le Polonais sauvé au 1er ressaut est-il allé se rendre personnellement compte de l'état de Pascal ? A-t-il demandé aux deux sherpas d'aller plus loin rechercher son ami ne fût-ce qu'une demi-heure par exemple puisqu'il était sûr d'être sauvé ? On peut discuter longtemps sur ces questions, là où il y a beaucoup d'oxygène bien sûr, mais certainement moins longtemps dans cette zone mortelle de très haute altitude. En haute altitude, les égoïsmes s'exacerbent, la raison se perd. - la plus belle victoire sur l'Everest est celle de Messner en solo. Il n'a utilisé ni porteur, ni oxygène.
- Si on respecte cette philosophie, le business himalayen s'asphyxie et le nombre de victimes diminuera très vite. En conclusion, l'oxygène est au touriste ce que les dollars sont au business himalayen.
André Hediger


Pour répondre à votre appel du Jeudi 27 mai, 1pm, où vous nous demandez nos sentiments ... en attendant que les Belges nous reviennent : il est difficile de philosopher sur l'éthique des expés commerciales ou le rôle de la presse par rapport à l'exploit et la mort de Pascal Debrouwer.
En effet, nous sommes tous en train de retenir notre souffle et de prier pour Alain, Manaram et ceux qui les accompagnent !
Je ne pense pas par ailleurs que les Polonais aient commis une faute, en tout cas en fonction des informations disponibles actuellement sur le site antarctica.org, everestnews.com et quelques autres. Déjà en 1996, certains avaient été abandonnés dans le coma pour privilégier ceux qui semblaient avoir une chance de survivre ! Comment juger des gens alors que nous n'avons nous-mêmes jamais été exposés à la meme situation ? Par expemple, comment pouvez-vous décéler si quelqu'un est encore vivant dans les circonstances dans lesquelles ils ont rencontré Pascal .... Et comment auraient-ils pu ramener deux personnes dont une dans le coma ?
Bien à vous et une chaude pensée pour les familles de Pascal mais aussi d'Alain et des autres!
Jean Tafforeau


"To this day, Luc Fontyn is the first Flemish person to have completed such an ascension without the aid of oxygen. No other person from the Flanders has ever reached such a high altitude on the Tibetan side of Everest." (Ndlr : cette personne fait référence au communiqué de presse envoyé par Fontyn à la presse et que antarctica.org a publié en encadré mardi dernier).
I am a bit sick about this kind of litterature ! Do people climb because they love montaineering or to be able to say "I was the first" ? It isn't a bit ridiculous in this case : first to have reached "as high as that" (but not the top anyway, so how can he be so sure?!), compared to the people of my region, than of my hometown, than of my family ? If you want to be "first" you can always define your sample of reference in such a way to be the first ! But montain has nothing to do with competition! At least not in that childish sense. It's great for Luc to be an alpinist, but childish to write such a comment, and to give it any value! That's what destroys the spirit of climbing! And pushes people to stupid deaths !

Françoise Bacq


Toutes mes condoléances pour Pascal.
Un coup de gueule vis a vis des médias : mercredi 19 mai, on annonçait la réussite de Pascal à l'Everest... dans les faits divers. Jeudi, on annonce sa mort... mais la cela fait la une des journaux. Faut-il donc aujourd'hui mourir pour faire remarquer son exploit ? C'était juste un coup de gueule. Coup de coeur pour Alain... Fais attention à toi. Car j'espère vivre encore longtemps au travers de tes yeux des aventures que je ne pourrais jamais vivre ! Je termine par une parole sensée écrite par le grand Frison Roche: " En montagne, abandonner ou renoncer n'est pas un échec mais une preuve d'intelligence
".
Manuel Bigot


Grâce au site antarctcica.org, nous suivons depuis des semaines les pérégrinations de nos amis du toit du monde. Un peu déçu des ennuis de santé d'Alain, nous avons jubilé lorsque Pascal et Joao ont atteint leur but. Puis lorsque la nouvelle fatidique est tombée nous avons été sous le choc, comme si nous avions perdu un ami de longue date. Et c'est ce que l'on ressent au fond de soi. Un ami perdu. Bien qu'on ne l'aie jamais rencontré. Mais c'est tout comme.
Attitude des Polonais. Alors, lorsque l'on lit la tentative de reconstitution publiée sur le site, c'est la rage qui vient. Pourquoi l'ont-ils abandonné ? Des conclusions hâtives. Et pourtant, en toute chose, il faut pouvoir raison garder. Prendre les choses avec nuance et ne pas se révolter pour des situations mal comprises. Et aussi attendre, attendre plus d'information, attendre le retour d'Alain, qui nous donnera certainement plus de détails. En attendant, nous avons la chance de disposer d'un autre son de cloche. Eric Brown, texan, membre de l'expédition des Polonais, a aussi une histoire intéressante à nous raconter (http://www.alaska.net/~ptgmtnag/everest99/dispatches/5_21pm.html) Les faits relatés par Eric Brown, sont les mêmes que ceux raportés sur antarctica.org. Mais la lecture est fort différente.


Dans ce livre, Lene Gammelgaard, une alpiniste suédoise qui a vécu la tragédie du printemps de 1996 (voir "Les grandes expéditions sur l'Everest, 2") et qui a été au-dessus du col Sud une nuit entière entre la vie et la mort, écrit :
"Il ne faut pas vous attendre à ce que quiconque vous vienne en aide à ces altitudes. Votre destin est simplement entre vos mains et vos pieds..."
(rédaction antarctica.org)

Remarquons accessoirement que leur expédition, comme celle de Pascal est internationale. La Patagonian Montain Agency a son site en Alaska, Jacek Maselko est un américain d'Alaska, (bien que son nom soit d'évidence polonais), Eric Brown est Texan. Ce qui nous choque dans la relation lue sur "antarctica.org", c'est l'idée qu'une expédition de secours (2 polonais + 2 Sherpas), puisse trouver Pascal, et l'abandonner sans même le soigner. Mais qui sont ces sauveteurs ? L'un est Ryszard Pawlowski qui est en perdition, à peu près dans le même état que Pascal. C'est lui que l'on vient chercher. L'autre est Jacek Maselko, épuisé après son sommet et la terrible nuit passée au camp 3. Les deux Sherpas qui sont intervenus au pied levé et au risque de leur vie ont passé la nuit à grimper à toute vitesse pour ralier le camp 3 puis l'endroit où se trouvaient les deux naufragés, au pied du First Step. Lorsqu'ils découvrent Pascal, ils ne parviennent pas à le ranimer et le tiennent pour mort. Et tout ceci se passe à 8300 m sous une tempète pendant laquelle aucun candidat grimpeur ne tenterait le sommet. De retour au camp 3, les polonais décident de rester une seconde nuit dans l'espoir de retrouver leur troisième homme tandis que Joao, lui, voulait remonter chercher alors que tout le monde s'activait à l'en dissuader. Les sherpas redescendent... Peut on leur en vouloir ? Ils ont certainement démontrer leur courage en risquant leur vie pour sauver un vivant. Comment peut-on imaginer qu'ils aient délibérement abandonné un blessé ? L'on ne sait pas non plus s'il y avait assez de place pour cinq dans les tentes du camp 3 ? Ceci n'enlève rien au tragique de la situation. On a réellement été a deux doigts de sauver Pascal. Mais voilà. Il ne s'est pas réveillé au bon moment. Par contre, son demi réveil lors de l'approche des Italiens l'a précipité dans le vide.... Altitudes fatales. Demandons aux lecteurs qui veulent se faire une opinion nuancée de relire la page " Altitudes Fatales " sur antarctica.org et de ne pas oublier pas que les sauveteurs sont aussi soumis aux mêmes limitations et aux mêmes dangers - diminution des capacités physiques, hébétude, hallucinations, extrème fatigue etc.
Les médias. Pour ma part, ce qui m'a frappé c'est l'image distordue que les médias nous renvoient. Citant le triomphe de Pascal, il ne mentionnent même pas les dizaines d'autres succès de cette année. Et lorsque qu'ils nous annoncent la tragique nouvelle, ils ne mentionnent pas la mort du troisième polonais, ni des autres d'ailleurs.
L' Everest commercial ? Triste. Tout à fait d'accord avec les commentaires d'Alain sur le sujet. Un bon sujet pour l'Ecran Témoin. L' Everest en toute sécurité ? Malheureusement, c'est n'est pas pour maintenant. Gravir l'Everest s'apparente toujours à un coup de roulette russe (156 morts pour 931 succès entre 1921 et 1997). En ces heures incertaines où nous ne savons pas si Alain a finalement conquis la Déesse des Neiges, espérons de tout cœur qu'il ne tire pas la mauvaise cartouche. Météo surprise et contraintes physiologiques font que l'exploit des uns et des autres est complètement différent. L'Everest n'a pas la même hauteur pour tous !
Je veux terminer ces quelques réflexions en exprimant toute ma sympathie et mes condoléances à la famille pour celui que je considère comme l'ami que je n'ai pas eu la chance de rencontrer.

Raymond Pigeon (raymond.pigeon@compaq.com)


J'ai lu que vous demandiez aux visiteurs de votre site de faire part de leurs réactions au sujet du traitement réservé par la presse à l'exploit d'une part, à la chute fatale d'autre part. Oserais-je contester, pour ce qui regarde La Libre en tout cas, l'affirmation selon laquelle nous n'aurions rédigé qu'un entrefilet pour saluer la réussite de Pascal et des unes pour rendre compte de sa disparition. La Libre a accordé d'entrée de jeu du volume (page 1, photos, articles à l'intérieur) à l'événement.
Jean-Claude Matgen (journaliste, La Libre Belgique)


I have been following Everest for 3 years now on the Internet. I have never climbed a mountain in my life. I have learned a few things about Everest climbing from following the expeditions.
1. You can never predict the weather.
2. Each climber in an expedition must have 2 backup Sherpa's waiting and ready to rescue them when the weather turns.
3. In my mind, oxygen is a must. You must be responsible for yourself, or hire someone to be responsible for you. You can't expect someone else to risk their life to help someone because they were unprepared. If you want to take the risks, then you must be able to take the consequences. Even if Pascal was awake when the Poles arrived, I don't think they had the manpower to rescue 2 people. Why couldn't Pascal radio down for help when he got into trouble? Because he had no backup manpower, or no extra oxygen. And why can't "tourists" climb Everest? It sounds to me that about 1/2 of the climbers on Everest think it is their private mountain. That no one else should ever try because no one is "good enough". The Americans think they have sole rights to search for Mallory and Irvine. I wish some other expedition would challenge the Americans on this. And I am an American. Finally, I think sometimes no matter how good you prepare, Everest can wipe you out in a heartbeat. So, if you want to climb Everest, you must give yourself every possible advantage.
Paul Wyzkiewicz (American Citizen)


Salut Michel,
Voici ma modeste contribution à ton forum de discussion.
Pour être intéressante et pertinente, la réflexion sur le rôle des médias lors de la disparition de Pascal Debrouwer doit être élargie. Exemple: quand on assiste à un accident sur la voie publique, que fait-on bien souvent? On s'arrête, on regarde, on vient parfois en aide, on commente... Cela relève de la curiosité, parfois malsaine, pour une situation de crise. D'autres exemples: un accident se produit sur l'autoroute. Combien de fois entend-on qu'il y a un bouchon ou un ralentissement sur l'autre bande, à cause des curieux qui essayent de voir quelque chose. Dans un autre contexte, lors de gros faits divers par exemple, il n'est pas rare de voir des gens, comme vous et moi, qui se rendent sur les lieux, pour voir, tout simplement, où ça s'est passé, quels sont les dégats... Je ne fais pas de commentaires sur ces attitudes, mais je constate que le phénomène dépasse largement le cadre des médias. Par rapport à ces médias, il est plus important, me semble-t-il, de voir comment on parle d'un événement. Si l'accident est l'occasion de faire du sensationnalisme ou bien d'informer ou de réfléchir à la situation, l'approche est bien différente. La mort interpelle. Mais elle ne dispense pas de réflechir et de souligner, par la même occasion, l'exploit ainsi que les difficultés liées à cet exploit. Donc, nuançons nos critiques...
Jean-Pierre Borloo (journaliste au Soir)


Hello,
Sans vouloir porter aucun jugement autre que de l'admiration pour ceux qui ont le courage d'aller au bout de leurs rêves, la citation suivante me semble plus que jamais d'actualité:
"La montagne ne t'appartient que quand tu es revenu dans la vallée. Avant, c'est toi qui appartient à la montagne. La partie la plus difficile est toujours la descente, pas la montée. Trop d'alpinistes ne l'ont pas compris et ne sont jamais revenus. C'est lorsque tu as atteint le sommet, un 8000 peut-être, que tu es le plus vulnérable; il suffit d'un temps qui se gâte pour ne plus revenir. La fatigue est immense et il faut absolument redescendre. Si la tempête t'avait surpris à la montée, tu aurais toujours pu t'arrêter en possession de toutes tes énergies. Le but c'est le sommet, mais la victoire c'est le retour à la base." Hans Kammerlander extrait de "Glorieux Sommets", p13, Editions Grund 1993, pour une biographie de H.Kammerlander (équipier de R.Messner pour de nombreux 8000s) voir http://hem2.passagen.se/fhi/climbing/climbers/kammerl/hk.html
Roland Fabri


I believe that your pages creates a big impact to people. My father is a friend of João Garcia, I met him once. It's very good to know that someone we know reached the top of the world ! But he paid a very big price for it. I think I speack in the name of all climbers in Portugal when I say that I'm proud of him ! I'm sorry that Hubert didn't make it to the summit, but I think he chose well, he chose for is life. Congratulations for this pages, they are wontherful !
João e Luisa Soares from Oporto, Portugal


Firstly, I'd like to thank all at "antartica.org" for their fantastic log of events from the Pascal Debrouwer Everest International Expedition, it has, without exception, been a totally captivating and enthralling experience for persons like myself to be "virtually" there as the expedition unfolds. Every victory, frustration and loss of the team who have been involved in the expedition,has been felt by so many around the world, and not just in body, we were all there in our hearts willing and waiting for the anouncement that Pascal Debrouwer and Alain Hubert had stepped on the roof of the world. Commercial expeditions, conjure up a mixture of peak capped, loud, I'm gonna climb Everest tourists, who some of, as astonishingly pointed out, couldn't even afix crampons. I use the word astonishing because it's inconceivable that these people have the absolute audacity to even try it, where's the respect ? Not just for experienced expeditioners like the late Pascal Debrouwer and Alain Hubert but also for the mountain and themselves. Even more unbelievably, are the various items that are "missing" from climbers kit that has been left at various points on the mountain for a hopefully safe ascent or decent, as in the case of Alain Hubert's missing stove and saucepan (believed stolen by a tourist), it has become an all out, must get to the top, no matter what it costs project, to the point of putting other climbers at full risk, we all realise that these commercial expeditions are not, by any stretch of the imagination, cheap to participate in or indeed organise. But, to risk the lives of other climbers (by snitching stoves, saucepans and other kit) is, well, there arn't any words that even come close to these kind of actions. "Tourists , It is not a theme park up there, it is a living, breathing, inhospitable, beautiful, awesome killer that must be respected in it's entirety", and should never be regarded as a money maker for organisers or a quick thrill seeking adventure for adrenalin junkies.
On another note, the lack of press coverage on Pascal Debrouwers accomplished victory to the summit  goes without saying really doesn't it. Again, the respect for the mountain over the years has dwindled somewhat, mainly due to the amount of people making it to the Summit whether as independent experienced expeditions or Commercial teams. Unfortunately, due to this, the press are now only interested in who didn't make it back down alive, and divulging all the gory details that this inevitably entails. News of this type has become the norm and not, unfortunately, the more feel good factor of who did make it where we can all celebrate a remarkable acheivement, instead of mourning one. as in the late Pascal Debrouwer's attempt and fateful decent of Wednesday 19th May 1999. The global climbing community has no doubt lost a remarkable man to Everest's awe inspiring power.
It is also terribly sad that the Poles, on their resue mission of team members Ryzard Pawlowski and the late Tadeusz Kudelski, should happen to come across Pascal Debrouwer in a semi-conscious state, and offer little assistance in his rescue. I can only guess that their thoughts were that Pascal Debrouwer was already dead, or there wasn't the manpower to assist him as well as Ryzard Pawlowski of their own expedition....or is the reason more sinister ? Would it be reasonable to assume that the Sherpa's, who were hired on the Polish team, were strictly instructed to offer no assistance to other teams under any circumstances. As in the case of the outrageous $1000 fee, requested by Russel Brice (the Leader a New Zealander of the American Commercial team), to go to the rescue of Volodimir Gorbach who was in a coma at 8300 metres, not to mention the $200 extra fee for ropes, imposed by Russell Brice for his commercial expedition for tourists climbing to the summit. Never the less, assistance should have been given and perhaps Pascal Debrouwer may have survived the mountain, had the Poles at least tried to help,but, who's to say.
In any case, lessons this year would have been learnt, it's just up to whoever will be climbing Everest in the future to take heed of these lessons and be more respectful of the forces of nature....no matter how infallible they think they are.

Dawn Weaver, London (weaverdawn@netscape.net)


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