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Tel père, tel fils ?
Le 12 novembre 1957, soixante ans après le départ de son père Adrien pour ce qui allait être le premier hivernage austral de l'histoire, le commandant aviateur de réserve Gaston de Gerlache quittait le port d'Anvers à la tête d'une importante expédition scientifique belge qui, elle aussi, avait comme destination l'Antarctique.
Tel père tel fils, dit-on...
Cent fois, mille fois, on l'a interrogé à propos des motivations qui l'ont poussé à retourner là-bas ; mille fois, Gaston de Gerlache a répondu qu'il n'avait jamais désiré suivre l'exemple de son père ni songé à s'en aller, comme lui, explorer les régions polaires pour le compte de son pays.
"Certes, j'ai grandi entouré des souvenirs de la Belgica, précise-t-il en introduction de son livre Retour dans l'Antarctique. Une merveilleuse maquette du navire m'a toujours fasciné. Le grenier de la maison paternelle était encombré de traîneaux, de harpons, de raquettes à neige et de vêtements en peaux de rennes. A deux reprises, mon père m'a emmené en croisière dans le nord. A l'âge de douze ans, j'ai vu l'icepack et mes premiers icebergs, bien au-delà du Spitzberg... Sans doute avais-je rêvé d'exploration, qui me semblait le plus beau métier du monde, mais jamais je n'avais cru pouvoir réaliser une nouvelle expédition antarctique belge. Modeste et taciturne, mon père ne racontait pas ses aventures, même à ses enfants. J'avais quinze ans lorsqu'il mourut. Et je me destinais à la carrière militaire."
Mis à part le fait qu'Adrien voulait être explorateur et son fils militaire, le parcours des deux hommes et les circonstances au travers desquelles il s'est déroulé présentent, pourtant, de sérieuses similitudes.

A la fin du siècle dernier, ce fut le 6e Congrès International de Géographie de Londres (1895) qui avait donné des idées au jeune Gerlache et mis, en quelque sorte, le feu aux poudres. A un peu plus d'un demi-siècle de distance, ce fut l'invitation lancée par le Conseil International des Unions Scientifiques (International Council of Scientific Unions, I.C.S.U.) à s'intéresser de plus près au continent antarctique et à participer à l'Année Géophysique Internationale qui poussa Gaston de Gerlache à engager la Belgique dans la construction d'une base scientifique permanente en Antarctique.


1957-1958 : l'Année Géophysique Internationale (AGI)

L'Année Géophysique Internationale (AGI) fut un événement de la plus haute importance dans le domaine de la collaboration scientifique internationale. Il a été à l'origine de la signature du Traité de l'Antarctique et du développement de la conquête spatiale. Créé en 1952 à l'initiative de l'International Council of Scientific Unions, I.C.S.U., il engageait les nations intéressées par l'Antarctique à mettre sur pied un maximum de programmes d'observations géophysiques simultanés, du 1er juillet 1957 au 31 décembre 1958, période jugée propice par les spécialistes en raison de l'intensité de l'activité solaire qui devait être maximale entre ces deux dates. Dans le passé, deux années polaires internationales avaient déjà été organisées (l'une en 1882-83 et l'autre, en 1932-33) mais elles ne concernaient que l'Arctique. Douze nations prirent part au projet de l'AGI en construisant 40 stations sur le continent (dont une station russe au pôle de l'inaccessibilité, le point le plus éloigné de toutes les côtes) et 20 autres sur les îles antarctiques et subantarctiques.
Le terme "géophysique" est un de ces mots sibyllins que la science crée pour déterminer précisément ses champs d'action. La géophysique -jadis appelée "Physique du Globe"- est, pourtant, une notion simple à cerner : c'est l'étude de la Terre par les moyens physiques mis à la disposition de l'homme. Parce que ces moyens sont considérables et que la Terre est un vaste sujet de recherche, la géophysique comprend divers domaines bien distincts. Sans prétendre être exhaustif car, au fur et à mesure des découvertes, ces domaines se fractionnent à un point tel qu'il est de plus en plus ardu de reconnaître qui étudie exactement quoi, en voici quelques exemples : le magnétisme terrestre (géomagnétisme), la géodésie, l'étude de la haute atmosphère, les tremblements de terre (sismologie), l'étude des volcans (volcanologie), la météorologie, l'étude des eaux, des mers, des glaces (hydrologie). Les observatoires de montagne, les radiosondes, les fusées, les ballons dérivant, les bouées dérivantes, les stations antarctiques, les navires océanographiques, les satellites (géostationnaires ou autres) ; voilà, en vrac, certains outils de la géophysique.


Autre similitude entre les deux aventures : l'aviateur se heurte aux mêmes obstacles que son père lorsqu'il s'agit de trouver les fonds nécessaires pour partir - il a dû, comme lui, par exemple, avoir recours à la méthode des souscriptions publiques pour faire rentrer de l'argent dans la caisse de l'expédition. Le budget finalement accordé par le gouvernement est, pourtant, confortable : 54 millions de francs -dont 40 millions ont été votés in extremis par les élus (grâce au soutien de la maison royale, d'ailleurs), 7 millions accordés sous forme de subsides privés et les 7 autres derniers millions récoltés grâce à des prêts gratuits ou des dons. Plus toutes les aides directes en matériel : carburant, voyages, chargement des navires, outils de mesures, médicaments, équipements radio et audio-visuels, etc... Soixante ans plus tôt, l'expédition du père Gerlache avait coûté 344.000 francs !
Bien entendu, on ne compare pas le budget d'un petit pays avec les moyens mis en oeuvre par des grandes nations. Les Etats-Unis, par exemple, profitent de l'AGI pour installer une base permanente au pôle Sud -la base Amundsen-Scott qui existe toujours- ; les Néo-Zélandais, eux, ont le projet d'effectuer la première traversée du continent via le pôle.
Il n'empêche que la Belgique n'a pas à rougir de l'expédition qui quitte le port d'Anvers en ce 12 novembre 1957. Gaston de Gerlache a affrété deux navires norvégiens pour transporter hommes et matériel sur place et venir les rechercher : le Polarhav - 658 tonnes de port en lourd, 54,5 mètres de long sur 9,6 de large - est un brise-glace flambant neuf équipé d'un pilote automatique et d'un radar. Le deuxième bateau, le Polarsirkel, est un phoquier de 500 tonneaux qui a déjà conduit une expédition norvégienne dans l'Antarctique un an plus tôt. Sur ces deux bateaux sont chargés 440 tonnes de matériel enfermé dans 2.350 caisses, 850 fûts de carburant, trois véhicules chenillés, un avion et un hélicoptère.
A côté de ce déploiement technologique, 17 hommes -des scientifiques pour la plupart- composent l'expédition ; tous ont accepté de passer quinze mois sur le continent antarctique enfermés dans des baraquements exigus, avec la perspective peu rassurante d'une nuit polaire à la clef. Dans le contrat que fait signer Gerlache-fils à chacun de ses hommes, il est notamment stipulé : "le signataire s'engage à exécuter, en tout temps et au mieux de ses possibilités, tous travaux utiles à l'expédition et qui pourraient lui être demandés par le chef d'expédition, son ou ses délégués..."


Il faut marcher à quatre pattes.

Le 26 décembre 1957, première grande émotion ; le débarquement en Terre de la Reine Maud. On imagine les deux bateaux se frayant un chemin en zigzagant à travers la banquise ; à la jumelle, on tente d'apercevoir ce qui pourrait être la falaise de glaces annonçant que les terres fermes ne sont plus loin. Puis le pack qui se resserre peu à peu et la navigation qui devient difficile... Enfin, après moult hésitations, vient l'ordre de stopper les machines et l'accostage le long d'un quai en glace dans la baie qui allait devenir plus tard la baie Roi Léopold III, les reconnaissances à pied sur cette partie du continent que personne n'a encore foulée jusque là, la décision du commandant, le déchargement du matériel, opération délicate parce qu'on sait qu'il n'y a qu'un mètre cinquante de glace en dessous de soi. Le va-et-vient des snocats est incessant entre le lieu de débarquement et le plateau choisi pour transporter les 2.300 caisses et commencer à installer la BRB (base Roi Baudouin). Pour Gerlache et ses compagnons, le moment est historique.

Comme si le continent avait décidé de leur réserver un accueil digne de sa réputation, un blizzard soufflant à plus de 120 km/h se lève 14 jours après que l'expédition ait mis pied à terre. Le déchargement n'étant pas encore terminé, on assiste à un indescriptible chaos. Le toit des cabanes manque de se disloquer, les dépôts déjà plus ou moins en place se retrouvent enfouis sous deux mètres de neige, un panneau qui s'est envolé a endommagé les gouvernails de direction de l'avion... Dehors, la visibilité dépasse à peine un mètre, le vent étouffe ceux qui s'aventurent à l'extérieur et d'ailleurs, il est impossible de progresser autrement qu'à quatre pattes ; la cave-frigo qu'on a creusée pendant deux jours est, en moins de quelques heures, entièrement comblée. Bref, les hommes vivent 48 heures de calvaire. Le baptême de l'Antarctique a eu lieu...
Quelques jours plus tard, les observations scientifiques commencent. On se rappelle qu'au cours de l'expédition de la Belgica, les hommes avaient, lors de leur traversée entre la Terre de Feu et la presqu'île antarctique, effectué très tôt les premières mesures océanographiques. C'est avec le même empressement que, 60 ans plus tard, les compagnons de Gerlache ouvrent les caisses, déballent les outils, montent les cloisons qui vont délimiter les laboratoires, assemblent les instruments de mesure et plantent les premières antennes. Pourquoi cette agitation alors qu'ils ont plus d'un an devant eux ? Parce que les Belges sont partis un an après les autres expéditions internationales - le budget ayant été raboté par les élus en dernière minute. Il est donc urgent de rattraper le temps perdu. Aussitôt dit, aussitôt fait ; un mois après leur débarquement, l'enregistrement automatique des premières mesures de la radioactivité de l'air peut avoir lieu. Idem pour les premières mesures d'électricité atmosphérique et du rayonnement solaire. Le 22 février, installé sous deux coupoles en plexiglas, l'une pour l'observateur et l'autre pour la caméra panoramique, Jacques Loodts, ingénieur et géodésien, peut observer la magnificence de sa première aurore australe. Dans les autres stations antarctiques de l'AGI, l'installation a pris en moyenne 7 mois ; à la base belge, huit semaines après l'arrivée des hommes sur le site, les instruments de la science fonctionnent déjà.


70°25'33" de latitude sud : le confort.
Il est temps maintenant de faire une visite des lieux (voir plan ci-contre). La base roi Baudouin a été construite grosso modo selon le plan d'un grand "L" . La petite barre horizontale de la lettre représente le bâtiment principal Quarters ; il mesure 6,10m de large sur 31,70m de long et comprend le local radio, les chambres (Gerlache avait tenu à ce que chacun ait son propre espace d'intimité, si réduit fût-il), la bibliothèque, la cuisine et le living. La barre verticale de la lettre "L" , c'est un couloir de 1,20 mètres sur 51,15 mètres, construit avec les caisses de vivres que l'on a superposées et au-dessus desquelles on a disposé des cloisons et des bâches. Au milieu et placé du même côté que Quarters, a été construit le local Power, 32 m² de superficie, l'âme technique de la station parce qu'on y trouve les trois groupes électrogènes, les cuves d'eau et l'atelier. Pour plus de sûreté, le local est équipé d'un dispositif anti-incendie. A quelques mètres de Power, sur le même côté du couloir, voici le réduit destiné à la fabrication de l'hydrogène et au lâcher des ballons-sondes. Au bout du couloir, un appendice perpendiculaire de 10 mètres sur 4, construit dans le sens opposé à Quarters : il s'agit du troisième et dernier local de la station, baptisé Science et considéré comme le centre nerveux de la base Roi Baudouin. C'est là que se trouve le bureau du chef d'expédition (où il détient les armes à feu), les deux coupoles d'observations, le local météo, le laboratoire photo, l'infirmerie ainsi que divers instruments scientifiques comme le sondeur ionosphérique, par exemple, "un monstre électronique qui, tel un objet de musée que l'on peut admirer sur toutes les faces, occupe une place centrale dans le local."
Au dehors, à distance respectable des quartiers, il y a deux hangars, un pour l'avion, l'autre pour l'hélicoptère ; plus près, une tour en tubes métalliques creux (qu'on a enfoncés dans la glace en versant de l'eau chaude dedans) haute de 6 mètres érigée pour placer le radiothéodolite, de nombreux mâts pour les antennes (dont certains atteignent 27 mètres de haut!) et un petit local comprenant les équipements de secours. A 150 mètres des bâtiments principaux, dans une zone délimitée d'un hectare, interdite à tout objet ferreux, ont été construits les deux pavillons de géomagnétisme.
Le confort de la base est relatif mais appréciable : il y a l'électricité et le chauffage central (à pulsion d'air chaud) dans toutes les pièces ainsi que de l'eau courante chaude et froide ; pour se laver, une mini salle de bains commune et des bacs en plastique qui servent de lavabos individuels. Chaque matin, celui qui a été désigné par la communauté comme Marie du jour (chargé des tâches domestiques à tour de rôle) met le disque de son choix à 7h30 sur le pick up et réveille ainsi la petite bande. La musique ne s'arrêtera pas de toute la journée...


On ne chôme pas en Antarctique...

Les hommes de l'expédition le savaient avant le départ ; ils sont venus en Antarctique pour abattre un maximum de travail. Certes, les loisirs à bord existent (cartes, discussions, apéritifs, conférences, sorties sur la glace, musique, lecture), mais ce sont les observations scientifiques qui monopolisent la plupart des énergies. Pour se faire une idée du temps que prend une tâche quotidienne, prenons l'exemple du lancer des ballons-sondes : il faut deux heures pour la fabrication de l'hydrogène qui va emmener le ballon dans les hautes altitudes, deux heures pour le lancement au travers du toit (en faisant attention que les parois du ballons ne touchent pas les bords de la lucarne sinon tout est à recommencer) et deux heures pour le dépouillement des informations recueillies par les sondes dans le local météo (pression de l'air, température, humidité, etc). A cela s'ajoute le fait qu'il y a deux radiosondages par jour - des fréquences dictées par les programmes de l'AGI - et l'obligation que les météorologistes avaient de communiquer immédiatement, via l'opérateur radio et la station australienne Mawson, les résultats des dépouillements à Little America ; la base américaine était chargée de centraliser les données de l'AGI et d'établir, au fur et à mesure, les cartes synoptiques du temps pour tout le continent. A cela, s' ajoute un chiffre qui en dit long sur l'emploi du temps des scientifiques dans l'Antarctique : rien qu'à la base Roi Baudouin, grâce à la persévérance du second de l'expédition, Xavier de Maere, le chef météo, 646 radiosondages ont été effectués jusqu'au 31 décembre 1958 !

Le travail des météorologues ? Un exemple parmi les autres. A Roi Baudouin, tous les scientifiques ont leur emploi du temps bien minuté. Pour preuve, Jacques Loodts et Gerlache qui ne ferment pas l'oeil de la nuit lorsque les aurores australes se produisent.

Dans l'équipe, il y a aussi Henri Vandevelde (spécialiste en ionosphère et radiocommunications) qui veille sur son sondeur ionosphérique avec une tendresse toute particulière ; il mesure la hauteur, la densité et les variations des différentes couches ionosphériques de l'atmosphère. Ces couches, qui s'étendent entre 60 km et 1.000 km d'altitude, forment ce qu'on appelle l'ionosphère parce qu'elles couvrent une zone qui, en raison de l'interaction entre le flux de rayonnement solaire et les molécules neutres qu'elles rencontrent dans l'atmosphère, se remplit d'ions (un ion est un atome qui porte une charge électrique) ; sans ionosphère, pas de radiocommunications à longue distance et pas d'échanges avec la Belgique. Comme Vandevelde s'était rendu compte que les couches changeaient de nature rapidement, il décida de son propre chef d'amplifier le programme de l'AGI...
Autre personnage important : Luc Cabes (voir photo), un ingénieur de 50 ans, spécialiste en géomagnétisme, qui doit observer les tempêtes magnétiques -il est particulièrement intéressant, en effet, de vérifier si les variations du champ sont identiques, voire simultanées, dans les régions polaires nord et sud. Pour cela, un ordre presque militaire règne dans ses pavillons de géomagnétisme. "Palais du marbre et du cuivre, mais aussi de la propreté et de l'ordre, relate Gerlache. Gare au visiteur qui ne balaie pas la neige de ses semelles avant d'entrer... Après quelques instants, on s'habitue à l'obscurité et l'on distingue une multitude de petits prismes lumineux qui scintillent et réfléchissent sur des papiers photographiques les mouvements des balances magnétiques. La température ambiante est maintenue à 5° par des résistances électriques. Tous les appareils sont placés sur des tablettes de marbre qui reposent sur des piliers en éternit encastré dans la glace. Ces piliers n'ont pas toute la stabilité voulue car parfois la glace joue. Les prismes se dérèglent alors. Heureusement Cabes est un homme patient habitué aux réglages longs et minutieux; souvent nous nous inquiétons parce qu'il laisse passer les heures des repas. Il a bien une sonnerie d'alarme dans son pavillon qui peut nous avertir s'il n'arrive plus à sortir. Elle doit sonner dans le bâtiment scientifique, mais nous craignons de ne pas l'avoir entendue et un volontaire va voir ce qui se passe. Notre géomagnéticien est tout simplement aux prises avec ses balances et ses prismes et le temps passe sans qu'il s'en aperçoive." Lorsqu'il ne règle pas ses instruments, Cabes va dans son autre pavillon relever les mesures de la déclinaison magnétique. Ces deux laboratoires sont situés à 150 mètres de la base ; il a fallu baliser le chemin et placer une corde entre le Q.G. et le périmètre interdit au fer; sans cela, par blizzard, Cabes risquait de se perdre.
On peut encore parler de l'Italien Edgard Picciotto, celui qui mesure à l'aide d'appareils, compliqués, eux aussi, la radio-activité de l'air et s'occupe du programme de glaciologie : il s'agit de calculer l'accumulation des neiges sur la glace en distinguant les apports par précipitation de ceux qui sont amenés par les vents et d'étudier les cristaux de glace au microscope ; on verra de manière plus détaillée dans le chapitre "Une base qui vit, une base qui meurt", comment les recherches de ce scientifique italien installé en Belgique ont marqué le développement de la glaciologie.

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Les sources suivantes ont été utilisées pour rédiger ces textes :
Antarctique, la grande histoire des hommes à la découverte du continent de glace, Sélection du Reader's Digest.
Antarctica, the extraordinary history of man's conquest of the frozen continent, Reader's Digest Association Limited, Australia, 1985
The Explorations of Antarctica the last unspoilt continent, G.E. Fogg & David Smith.
Quinze mois dans l'Antarctique, Adrien de Gerlache.
Victoire sur la nuit antarctique, Adrien de Gerlache.
L'Odyssée de l'Endurance, première tentative de traversée de l'Antarctique, Sir Ernest Shackleton.
Explore Antarctica, Louise Crossley.
Au coeur de l'Antarctique, Vers le pôle sud, 1908-1909, Sir Ernest Shackleton.
Explorateurs et Explorations, Raymond Cartier.