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L'Antarctique, un continent de 14 millions de km² avec une épaisseur de glace qui peut aller jusqu'à plus de 3000 mètres d'épaisseur...
Le Normandy guesthouse, un endroit des plus charmants où l'expédition séjourna lors de son passage à Cape Town
Les derniers préparatifs avant le grand départ...
Comme c'est Dixie Dansercoer qui parle le mieux l'anglais, c'est lui qui accorde les interviews aux médias sud-africains
La plage de Cape Town est l'endroit idéal pour effectuer les derniers réglages des voiles
Au bout de ce coucher de soleil, 4000 km plus au Sud, se cachent les mystères du continent antarctique
C'est seulement à partir de la mi-novembre (printemps austral) que les C130 peuvent voler vers l'Antarctique
Le C130 vole habituellement à une altitude de 25.000 pieds et à une vitesse de 900 km/h
C'est le Tour Operator Adventure Network International (ANI) qui initia les vols vers l'Antarctique depuis Cape Town. Cela se passa en 1996 à l'occasion de l'ouverture de la 2e base touristique antarctique, Blue One
Dans l'avion, il y avait un touriste américain fortuné qui a dépensé près de 20.000 dollars dans l'unique but d'accrocher une destination supplémentaire à son trophée de chasse. Il n'est pratiquement pas sorti de l'avion...
L'endroit où nous avons atterri est situé à environ 250 kilomètres de ce qu'on peut appeler le littoral antarctique
Pour se rendre à Blue One, les Twin Otter passent par Punta del Este, la péninsule Antarctique et la base de Patriot Hills avant de faire des sauts de puce jusqu'à leur destination finale.
Lors d'un énorme blizzard, un Sud-Africain a dû sortir pour satisfaire un besoin naturel. Il s'est perdu pendant plus de 12 heures. On l'a retrouvé à quelques mètres de sa tente... vivant !
Ceux qui accompagnaient l'expédition pour assiter au grand départ sont restés, en tout, 7 heures sur le continent antarctique. C'était mieux que rien !
Le Hercules C130 transportait son propre carburant pour assurer son vol de retour
Les Wholted Mountains font partie d'une chaîne de montagnes qui fait pratiquement le tour du 6e continent
Le Twin Otter est l'avion idéal pour les régions polaires. Il est également présent dans le Grand Nord canadien et sur la banquise arctique
C'est lors de son raid vers le pôle Nord en 1994 que Hubert a décidé de tenter une grande traversée de l'Antarctique
Le considérable développement des équipements Outdoor de ces dernières années est en partie dû à la mise sur pied d'expéditions comme celle-ci
Les voiles de traction utilisées par Hubert et Dansercoer étaient reliées à deux poignées de commande que les hommes manoeuvraient selon la force et l'orientation du vent
Sur les 3894 km parcourus durant cette traversée, 3324 le furent à la seule force des pieds, des hanches et des épaules, sans l'aide des voiles
Lorsqu'il a conçu ses tentes polaires, Alain Hubert a fait des essais de résistance au vent en plaçant sa tente juste derrière les hélices d'un bimoteur prêt au décollage
En 70 kilomètres, la traversée du glacier qui mène au plateau polaire, les deux hommes se sont élevés de plus de 2500 mètres, avec une charge de 186 kilos derrière eux...
Comment concililer le travail à mains nues avec un froid de canard et un vent qui, en quelques instants, tranforme les doigts en bouts de bois ?
La différence entre un "powerkite" et un "parafoil" ? Le premier a une surface de voile simple, l'autre forme un caisson où s'engouffre le vent
La poisse des premières semaines : bris de matériel, blizzard, déchirure des voiles, filins cassées, arc de tente brisé, gants déchirés, etc.
Une erreur de construction (malgré les essais de résistance effectués en laboratoire) : la relative étroitesse des patins par rapport aux poids des bagages
Lorsque le blizzard antarctique souffle, on peut être à cinq mètres de sa tente - ou même moins - et ne pas la retrouver
Ce qu'on appelle la glace bleue, ce sont des immenses volumes de glaces que le lent mouvement interne de la calotte refoule vers la surface
Avant de partir, les deux hommes se sont entraînés dans la campagne de Huldenberg en tirant derrière eux des pneux de voiture remplis de béton
Si Hubert et Dansercoer n'avaient pas connu la casse des traîneaux, ils auraient certainement réussi leur traversée en autonomie complète
En 1960, un chercheur belge, Tony Van Autenboer a passé plus de six mois sous la tente dans ces montagnes, les Sor Rondane :  le meilleur moment de toute son existence
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