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A la découverte du
Réchauffement
Global
par
le biais d'Internet
Une
manchette de l'agence Science Presse consacrée au réchauffement
global
http://www.sciencepresse.qc.ca/archives/man201299.html
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"
Chaud le siècle "
Une
manchette de l'agence Science Presse (1)
consacrée au réchauffement global avec quelques
exemples tonitruants
-
Les fleurs du Jardin botanique du Bronx qui sont en train
d'éclore avec quatre mois d'avance, par exemple.
-
Ou encore : la calotte glaciaire arctique a diminué
en épaisseur de 40% depuis 50 ans
-
Aucun
iceberg au large du Groenland pour la première fois
en 70 ans
-
La
fonte des Pôles, nouvelles données
Le Pôle Nord est sur un terrain glissant
(ASP)
- Des données de plus en plus précises révèlent
que l'étendue de glace au Nord de notre planète
a rétréci de façon significative depuis 50
ans. Non seulement diminue-t-elle en taille, mais également
en épaisseur : de trois mètres à 1,8 mètre,
soit une perte de 40%. Et pour une rare fois, il semble qu'on
puisse clairement désigner l'homme comme coupable.
Au-delà des ours polaires qui marchent sur une glace de
plus en plus mince, ce chiffre pourrait avoir une grave conséquence
sur l'ensemble du climat. D'autant plus que la tendance ne va
pas s'arrêter demain matin : elle en a pour plusieurs décennies
encore, quoi qu'il arrive, ce qui risque d'amplifier les perturbations
déjà mesurables sur les courants aériens
dans la région, lesquels à leur tour affectent tout
ce qui bouge dans l'atmosphère, tout autour du globe.
L'étendue de la calotte glaciaire est facile à mesurer
: depuis au moins 1953, les observations des marins sont systématiquement
relevées, et les satellites rendent la tâche encore
plus aisée. Son épaisseur, par contre, c'est une
autre paire de manches. Seuls des radars opérés
à partir de sous-marins peuvent en donner une mesure précise,
et ce n'est que depuis le début des années 90 que
cette opération est effectuée systématiquement
par les Américains. Et c'est tout récemment que
des chercheurs, munis de suffisamment de données, ont pu
s'employer à combiner celles-ci avec d'autres recueillies
par des Britanniques et des Soviétiques depuis aussi loin
que 1958. De là découlent deux études, publiées
conjointement par les revues Science et Geophysical Research.
Leurs conclusions ne s'arrêtent pas là : l'équipe
du Dr Vinnikov, de l'Université du Maryland, a pu établir
que le rétrécissement de la calotte glaciaire est
beaucoup plus rapide que ce à quoi on serait en droit de
s'attendre si tout cela était purement naturel. Quant à
l'amincissement de cette calotte, ajoutent le Dr. Johannessen
et ses collègues du Centre d'études environnementales
de Bergen, Norvège, il survient aux dépens des couches
de glace qui s'accumulent, elles aussi naturellement, d'année
en année.
En
d'autres termes : il y a déficit. La glace perd plus qu'elle
ne crée.
Avant que les êtres humains ne puissent vraiment en mesurer
les conséquences sur le climat, les phoques, ours polaires,
rennes et autres animaux de l'Arctique vont, eux, littéralement
sentir le tapis leur glisser sous les pieds. Car si la glace est
moins épaisse, cela entraîne un taux de mortalité
moins élevé ; moins de nourriture pour les prédateurs
; bref, tout un écosystème qui se retrouve déréglé.
(1)
L'Agence Science-Presse est une agence de presse qui, depuis le
21 novembre 1978, alimente les médias en informations sur
la science et les nouvelles technologies. Née au Québec,
ses abonnés vont aujourd'hui de la Belgique jusqu'à
la Thaïlande en passant par la France, et des quotidiens
jusqu'aux plus humbles hebdomadaires régionaux en passant
par les sites web.
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Changements
climatiques
(Un
dossier publié par les Services Fédéraux
pour les affaires
environnementales, Ministère des Affaires sociales
de la Santé publique et de l'Environnement, Belgique)
http://www.environment.fgov.be/Root/tasks/atmosphere/klim/set_fr.htm
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Ce
site créé par le Ministère des Affaires sociales,
de la Santé Publique et de l'Envrionnement est intéressant
à plus d'un titre.
1/
Il livre non seulement une approche globale et facilement compréhensible
de l'effet de serre et de ses conséquences au niveau du
destin de notre Terre.
2/
Il donne accès à toute une série de documents
officiels (conventions internationales, rapports nationaux, législation,
documents de politique dans l'UE, etc) dont on peut lire les textes
complets : comme par exemple -
les rapports de Assemblée générale des Nations
Unies, laConvention-cadre des Changements climatiques (CCNUCC),
l'Action 21 ainsi que la Charte de l'énergie.
L'effet
de serre, qu'est-ce que c'est ?
Une
première question se pose pour bien comprendre l'effet
de serre d'où proviennent les températures qui règnent
actuellement sur terre?
Le
phénomène de l'effet de serre est illustré
par la figure ci-contre.
La
terre est chauffée par le soleil (1). La chaleur que celui-ci
transmet est en partie absorbée par la terre (2), et en
grande partie réverbérée dans l'espace (3).
La chaleur absorbée par la terre est renvoyée sous
forme de rayons infrarouges (4). Ces rayons infrarouges sont absorbés
par les gaz à effet de serre tels que la vapeur d'eau,
le dioxyde de carbone, le méthane, le protoxyde d'azote...,
puis renvoyés dans l'atmosphère sous forme de chaleur
(5). Ainsi une partie importante de la chaleur provenant du soleil
est maintenue à l'intérieur de l'atmosphère
par les gaz à effet de serre.
...
... ...
Quelles
sont les conséquences de l'effet de serre?
Comme nous venons de le voir, l'effet de serre est un mécanisme
essentiel à la survie de la terre. Il n'est donc pas problématique
en soi mais il le devient par la production excessive de gaz que
l'on observe aujourd'hui. Au cours de ce dernier siècle,
cet excès a notamment débouché sur deux phénomènes
importants d'une part, une augmentation de 0,3 à 0,6°
de la température moyenne de la terre, et d'autre part
une élévation du niveau de la mer de 10 à
25 cm, conséquence logique du premier phénomène:
suite au réchauffement, l'eau des océans se dilate
et les glaciers et les inlandsis fondent.
Même
si cette augmentation de la température et cette élévation
du niveau de la mer ne sont pas dramatiques a priori, examinons
ce qui se passera plus tard si nous poursuivons dans cette voie.
Etc...
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Impacts
potentiels du changement climatique en France au XXIe siècle
Mission
Interministérielle de l'Effet de Serre
service placé auprès du Premier Ministre (France)
http://www.agora21.org/mies/chan-clim.html
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Ce document a été élaboré sous la
direction de la Mission Interministérielle de l'Effet de
Serre, service placé auprès du Premier Ministre,
avec la collaboration du service de la recherche et des Affaires
économiques du Ministère de l'Aménagement
du Territoire et de l'environnement.
Il rassemble dans une série d'articles l'état des
connaissances résumées de façon synthétique
dans des chapitres rédigés par des experts de chaque
domaine considéré.
Quelques
titres d'articles :
Rappel
des principaux résultats du GIEC
concernant l'effet de serre (Michel Petit), L'augmentation
anthropique des gaz à effet de serre : un problème
global
(Hervé Le Treut), Impacts
à attendre d'une élévation du niveau de la
mer
sur les côtes françaises (Roland Paskoff), Impacts
sur la santé :
le cas des maladies à vecteurs (Pr. François
Rodhain, Institut Pasteur), etc
A noter un très utile glossaire des sigles fréquemment
utilisés dans cette problématique (et dont on ne
connaît pas nécessairement la signification)
BRGM
: Bureau de Recherches Géologiques et Minières //
C : Carbone // C3
: Type de fonctionnement de la photosynthèse // C4
: Autre type de fonctionnement de la photosynthèse (exemple
: le maïs) // CEFE :
Centre d'Ecologie Fonctionnelle et Evolutive (du CNRS) // Cemagref
:
Institut de recherche pour l'ingéniérie de l'agriculture
et de l'environnement // CERFACS
Centre Européen de Recherche et de Formation Avancée
en Calcul Scientifique // CFC
:
Chlorofluorocarbures, également appelés chlorofluorocarbones
// CIRED : Centre International
de Recherche sur l'Environnement et le Développement //
CNRM : Centre National de
Recherches Météorologiques // CNRS
: Centre National de la Recherche Scientifique // CO2
: Dioxyde de carbone (gaz carbonique) // CSE
: Capacité de stockage en eau // ETP
: évapotranspiration potentielle // ETR
: évapotranspiration réelle // GCTE
: Global change and terrestrial ecosystems // GIEC
: Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution
du climat // IFEN : Institut
Français de l'Environnement // INRA
: Institut National de la Recherche Agronomique // IPCC
: Intergovernmental Panel on Climate Change (le sigle français
est GIEC) // LAI : Leaf Area
Index (indice foliaire) // LESPA
: Laboratoire d'évaluation des stratégies et politiques
pour l'agri-alimentaire // LMD
: Laboratoire de Météorologie Dynamique // LODYC
: Laboratoire d'Océanographie et Dynamique Climatique //
MCG : Modèle de circulation
générale // N :
Azote // NOx : Oxydes d'azote
// OMS : Organisation Mondiale
de la Santé // PAC
: Politique agricole commune // SRAE
: Service de la Recherche et des Affaires Economiques au sein
de la Direction générale de l'administration et
du développement du ministère de l'Aménagement
du Territoire et de l'Environnement // UE
: Union Européenne
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