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Introduction

JANVIER -> AOÛT 2002

Lettre de Gilles
Chers Amis partenaires, collaborateurs et internautes,
Me voilà au terme de mon deuxième hiver dans l'Arctique. Les deux tiers de mon parcours de 12 000 km à travers le continent eurasien sont accomplis. La plus difficile partie de l'itinéraire de l'expédition est dans mon sillage. J'y laisse des souvenirs intenses qui ne s'effaceront pas de sitôt de ma mémoire. Certains heureux, d'autres terribles Ces sept derniers mois ont été éprouvants pour moi comme pour mes chiens. Malgré les énormes difficultés rencontrées, nous sortons du tunnel sans séquelle physique, avec un bon moral, prêts à entreprendre la dernière ligne droite de 4 000 km vers le Détroit de Béring.


Deux ans d'expédition, la fin de l'étape hivernale, Ust-Olienok, Yakoutie
1/06/02 Jour 527 / 7300 km du Cap Nord

Les kilomètres défilent lentement. Quel pays affreux me dis-je en enfonçant mes pas jusqu'aux genoux dans la neige. Les pauvres chiens font ce qu'ils peuvent. Encore ont-ils l'envie et l'énergie de piquer des sprints sur des passages de neige durcie par le vent mais ils sont vite freinés par la profonde. Nous n'avons plus le moral. Plus de jeux au bivouac, chaque chien cherche sa place sous le vent du traîneau en attendant l'heure du dîner. Sharik et Bars boitillent. Je leur passe chaque matin de la pommade anti-inflammatoire qui semble faire son effet.
On m'avait assuré que la station météo était en fonction. J'aperçois déjà le mat d'une grande éolienne et me prend à rêver d'un bon bania mais au fur et à mesure que je m'en approche, je sens bien que je n'y trouverai personne.

Gilles et ses 11 chiens atteignent la Yakoutie, Yakoutie, Mer de Laptev
23 mai 2002 Jour 518 / 73°40'N 116°32'E 7131 km du Cap Nord
Dur mois de Mai

Une semaine de tempête a suffit à me dégoûter de Sindasko, dernier village de la Région de Taïmir et l'un des plus septentrionaux de tout l'Arctique russe. Heureusement que ma charmante voisine dolgane, Antonina, est venue mettre un peu de bonne humeur à l'endroit et que la petite boutique n'a pu, du fait du mauvais temps, être ravitaillée en vodka.<br>
Aussitôt que s'annonce l'accalmie, je charge le traîneau et me prépare à une étape de " nuit ". Le jour polaire s'est installé et le soleil passe donc plein Nord vers minuit. N'ayant pas assez d'aliment pour chiens, j'ai opté pour un itinéraire plein Est en ligne droite, à travers la toundra vers le village de Youroung-Khaya à 200km d'ici. Antonina vient me faire ses adieux en m'apportant du pain-maison et une paire de chaussettes qu'elle vient de tricoter.

Sindaska, Golfe de Khatanga, 73°16'N 108°12'E / 5 mai 2002, Jour 500 / 6737 km du Cap Nord
Depuis mon départ de Khatanga, j'écope d'une tempête tous les 3 jours. C'est bien le printemps polaire. Le vent souffle en permanence et vire de 180° sans crier gare. Le fleuve Khatanga s'élargit pour atteindre la taille d'un golfe. Les premiers chaos de glace ont fait leur apparition et je navigue au compas vers le dernier et le plus septentrional village de la région de Taïmir : Sindaska. Bientôt la Mer de Laptev, la troisième mer rencontrée depuis mon départ de Norvège après ses consours de Barents et de Kara. Fait marquant dans ma navigation : dans une centaine de km la déclinaison de ma boussole, Est depuis la Norvège, va passer à l'Ouest, c'est à dire que le Pôle Nord magnétique, vu depuis ma position se situera à l'ouest du Pôle Nord géographique. Autre évènement dans mon attelage : une onzième recrue. Simba s'ennuyait à mourir dans le corridor de sa maison à Novoribnoye, son maître étant le plus souvent absent. Simba ne voulait plus me lâcher. Je n'ai donc pas eu à le convaincre du bien-fondé de mon aventure. Simba ressemble un peu à un samoyède bien qu'il ait un gabarit plus imposant. Jamais attelé auparavant, il va en quelques jours devenir un véritable chien de traîneau bien qu'il manque encore de force. Il ne paraît pourtant pas bien fatigué après nos quarante kilomètres quotidiens sans piste à se mettre sous les pattes. Simba est extrêmement affectueux et possessif. Encore un sentimental. Bars boîte de nouveau et a, je pense, gagné sa retraite. Je ne l'attelle donc plus. Bars nous suit, fait mine de prendre sa position dans l'attelage ou regarde passer sa troupe en baillant.
Pour plus d'informations :
http://www.arktika.org/scripts/actualite/index.cfm?fuseaction=
Article&NumActualite=151&NumRubrik=1

Khatanga, Péninsule de Taïmir , 72°N 102°28'E / 20 avril 2002, Jour 485
6462 km du Cap Nord
Les sacs s'entassent au pied du traineau et quelques Dolganes curieux viennent observer mon attelage. L'un d'entre eux est sceptique : " Tes chiens ne pourront pas tirer un tel poids ! " Je sais pour ma part que nous allons décoller comme une fusée estampillée ESA (European Space Agency). Il suffit de voir comment les chiens sont excités. Même Bars ne tient pas en place ! C'est plutôt bon signe. Je suis seulement inquiet pour les deux nouveaux que je viens de recueillir. C'est leur premier jour au sein de mon équipe et on peut donc s'attendre à quelques conflits. Une vielle dame fait le détour pour inspecter ma belle tunique en peau de renne. J'enfile ma paire de moufles. C'est le signe d'un départ imminent.
" Bars ! Voltchok ! " Les deux compères se lèvent. Tous les chiens me scrutent, impatients du départ. Kiss-Kiss et Longgy aboient comme à leur habitude.
" Kiss-Kiss, Nielzia ! " Mais Kiss-Kiss ne se calme pas pour autant !
" Pushok ! " Pushok est prêt, les sens en éveil pour capter mes ordres de direction.
" Allez les chiens ! "
Le traineau décolle instantanément, comme je le prévoyais. Nous ne sommes plus au temps d'Antipayuta. J'ai, à présent, face à moi de véritables professionnels aguerris par 5 mois d'hiver.
Après un court sprint c'est le moment des toilettes. Le premier, Voltchok nous stoppe en pleine vitesse puis Sharik qui choisit le plus mauvais moment dans la pente que nous n'avons pas fini de gravir. Si les chiens n'ont pas eu le loisir de se promener avant d'être attelés, il faut bien une demi-heure avant de trouver notre rythme de croisière.
" Na Vostok ! " dis-je à Viktor, le chef de l'aéroport m'ayant accompagné sur quelques kilomètres. Volochanka est à présent à l'Ouest et je dirige mes pas, comme toujours depuis deux ans, vers l'Est.
Nous voilà sur la rivière Khéta, long fleuve bordé par la taïga, qui va me mener jusqu'à Khatanga et la Mer de Laptev, à près de 1000 km d'ici. La Sibérie, c'est la démesure, surtout lorsqu'on progresse à l'allure d'un nomade. Je suis très satisfait des deux nouveaux. Volk tire comme un vieux routard : fort au début mais il se fatigue vite. trois raisons à cela : son âge avancé, sa couche de graisse et son poil épais qui le mettent vite en surchauffe. Kula est doux et très affectueux. C'est un très grand et beau chien qui va vite devenir l'un de mes préférés. Son poil terne et sale d'une vie au village reprendra sa belle couleur fauve dans la toundra. Le pauvre Kula souffre des yeux. Je le soigne chaque jour aux antibiotiques mais ne parviens pas à enrayer sa mauvaise conjonctivite. Kula signifie " Noir " en Nganassane. Je l'apprendrai seulement quelques temps après l'avoir rebaptisé. Trop tard !
Deux chiens de ce gabarit en plus dans l'attelage, ça fait la différence, surtout dans la neige fraîche.
30 km après avoir quitté Volochanka, nous arrivons à l'isba Baradina, la seule habitée sur ma route. Les traces autour de l'habitation indiquent qu'un seul homme vit par là et qu'il se déplace souvent à skis. Un lièvre et quelques perdrix sont suspendues dans le corridor de la vieille habitation au bois patiné. Quelques bûches finissent de se consumer dans le poêle. Je sirote un thé brûlant et fort en attendant sa venue qui ne tarde pas. Le vieil homme boîte. Ce qui ne l'empêche pas de sillonner la forêt en quête de gibier. Il vit là, seul tout au long de l'année. J'aime son regard, celui des hommes de la nature. Quel âge peut donc avoir ce vieux Dolgane ? 60 ans, 70 ans, peut-être plus. Du haut de mes quarante deux ans, j'ai donc encore quelques beaux jours devant moi. J'aurais aimé passer la nuit en sa compagnie mais le beau temps et la bonne forme des chiens m'incitent à poursuivre ma route. L'homme m'a conseillé de faire un détour par les terres pour reprendre la rivière mais je préfère dévaler directement l'abrupt de la berge. Je compte sur la finesse de Pushok et sur mon frein surdimensionné sous les conseils de Vivien, le constructeur de mon traîneau. Tout se passe parfaitement et je pense avoir épaté mon seul spectateur Dolgane qui me fait un signe de la main. Sur une vingtaine de kilomètres nous suivons les traces zizagantes de chasseurs ayant tiré récemment deux élans, puis la piste fait un long demi-tour et s'en retourne vers la civilisation. Pushok s'arrête et m'interroge du regard : " Que fait-on ? "
Alors que j'enfile mes raquettes, il ne cesse de m'observer de son air vif et intelligent. Pushok a compris que se prépare quelque chose de nouveau. En effet, dorénavant je serai au devant du traîneau à tracer la piste pour les chiens. Si Pushok a vite pigé, il n'en est pas de même des Artchoum, Kiss-Kiss, Kula et Bars qui s'inquiètent de me voir loin au devant et font démarrer l'attelage sans mon signal. Je dois donc dresser tout ce petit monde pour qu'il obéisse à mes ordres à distance.
Au fur et à mesure que nous descendons le fleuve, la forêt devient plus dense, les rives plus hautes et la neige plus épaisse. Le calvaire ne fait que commencer. Le prochain village, Katirik, se trouve à 250km et je ne peux compter sur aucune piste. Mes raquettes, de facture américaine et dont je tairais la marque vont me donner beaucoup de soucis. Je dois chaque jour remplacer les rivets qui sautent par de la cordelette. Comme je regrette de ne pas avoir opté pour de bonnes raquettes traditionnelles canadiennes en cuir d'élan mais voilà dans la profonde de la rivière Khéta, il ne sert à rien de pleurnicher. A l'inverse des " touristes du Pôle Nord " aucun hélicoptère ne viendra me parachuter le nécessaire. Le petit budget de mon expédition et l'esprit même du projet Arktika qui est de vivre sur le terrain en quasi-autonomie, en harmonie avec la nature et les peuples que je cotoie m'interdit de telles folies. Tant pis pour les médias avides de spectacle et d'aventure à la gomme. L'authenticité ne paraît pas non plus intéresser une quelconque maison de production. Je n'ai donc pas à jouer au bel explorateur polaire devant une équipe de tournage. Mon film à moi se résume à tracer une mauvaise piste pour dix chiens harassés mais amoureux de leur maître et je crois pouvoir dire intéressés si ce n'est passionnés par la vie de nomade que je leur fais mener.
Notre progression est lente, très lente, épuisante. " Allez les chiens ! "Les chiens courageux me rejoignent, halant un traîneau qui, mille fois merci à Vivien, flotte sur cette neige sans consistance grâce à sa plaque toboggan située entre les patins. Quand ferons-nous donc du traîneau à chiens comme dans les films ? C'est le cadeau que j'aimerais offrir aux chiens. Pour l'heure, ils font de la plongée dans une neige horrible : croutée en surface et granuleuse au dessous. Comment parviennent-ils donc à tirer ce lourd traîneau ? Brave Pushok, c'est lui qui mène la danse, bon, si ce n'est excellent sur n'importe quel terrain et surtout aimant son travail de chien de tête.
Pour plus d'informations voir :
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Piacina, Kresty, 70°52'N 89°54'E / Jour 448 14 mars 2002, 5800km du Cap Nord
1er mars, premier jour du printemps. Déjà ! Ces dix jours passés à Doudinka auront passé terriblement vite. Je m'en veux de ne pas avoir pu répondre à toutes les invitations. Doudinka, l'un des plus célèbres goulag de l'ex- Union Soviétique restera dans ma mémoire comme une petite ville extrêmement accueillante.
Le personnel de l'aéroport est réuni autour de mon traîneau. Chacun y va de son mot d'encouragement ou de petits présents. L'ordre est donné à Pushok et malgré le poids du traîneau, nous entamons un sprint qui ravit mes spectateurs. Je suis inquiet malgré tout : comment allons-nous donc sortir de cette ville ? Mais Pushok s'en tire à merveille et nous respectons même les feux rouges. Comme tout véhicule, je marque l'arrêt au poste de police situé à la sortie de la ville. Plutôt que d'inspecter mes papiers, on courre chercher quelques poissons pour mes chiens et je distribue quelques autographes avant de poursuivre mon chemin. C'est bien une route et une vraie qui relie la ville de Norilsk. 100km d'asphalte régulièrement nettoyée par les chasse-neige. Après une dizaine de kilomètres, je me demande ce que je fais là à user les patins du traîneau sur le gravier et le goudron et épuiser les chiens. La circulation est incessante et je serais bien tenté de monter à bord d'un camion de passage. Je sais aussi que je le regretterais aussitôt. De la neige, il y en a une bonne couche et molle à souhait après les douces températures de ces derniers jours. Nous quittons donc l'asphalte et je fais la trace devant les chiens le long d'une route sur laquelle défilent des véhicules à plus de 100km/h ! Le blizzard n'arrange rien à mon moral et je décide de rejoindre la voie ferrée où la neige est quelque peu damée. Mais une fois le traîneau de 300kg engagé entre les rails, il est difficile de l'en sortir. C'est vraiment par chance que nous parviendrons à ne pas nous faire broyer par l'un de ces convois. Quant à traverser les ponts, il n'en est pas question. Nous devons à chaque fois descendre le ballast caillouteux jusqu'au fond du ravin avant de remonter une pente que les chiens avalent sans rechigner à ma plus grande surprise. J'arrive à la nuit tombante à la petite station Toundra. Une femme est là, éberluée de voir un traîneau à chien, conduit par un Français habillé de peaux. Une fois remise de ses émotions, elle me!
conduit dans une petite pièce confortable dans laquelle je vais passer deux jours en attendant l'accalmie qui ne viendra pas. Le " purga " va durer une semaine sans interruption. C'est le printemps qui s'annonce.
Après 35 km d'une marche épuisante sur la voie, nous avons atteint la ville abandonnée d'Alikiel. Encore une fois, c'est spontanément que l'on met à ma disposition un balok d'ouvriers.
Comment vais-je donc rejoindre le Lac Piacina à travers cette toundra accidentée et dans cette neige humide ?...

L'enfer de Gydansk, Dudinka, Péninsule de Taïmir / le 20 février 2002 / 5500 km depuis le Cap Nord
Quelques mètres après avoir donné l'ordre de départ aux chiens, voilà le traîneau qui cale face à une congère. Impossible de le décoller seul. Les chiens assis sur leur derrière m'observent, apparemment peu concernés par cette affaire. Habitués à de petites ballades autour du village, ils sont loin d'être encore rodés à la vie en expédition, qui plus est avec un chargement de 400kg. Je reste dubitatif quelques instants. Ma prochaine véritable escale doit se trouver à environ 700km d'ici. J'espère trouver une base gazière à 400 km mais je n'ai même pas sa position exacte. La Péninsule de Gydansk sépare le bassin de l'Ob de celui de l'Ienisseï, un désert montagneux sillonnés de rivières et canyons, sans aucun doute la région la plus sauvage et la moins peuplée de toute la toundra sibérienne. Je ne trouverai sur mon chemin ni piste, ni isba, ni même de campement Nenets. Nous sommes le 24 décembre, au lendemain du jour le plus court de l'année, autrement dit au cour de la nuit polaire.
Je désire quitter au plus vite le village d'Antipayuta. Boris, le chasseur, vient m'aider à pousser le traîneau et nous traversons le village dignement. Eric est également là pour m'accompagner jusqu'à la banquise distante de quelques kilomètres. L'hélicoptère qui devait le ramener vers la civilisation vient de nous survoler. Eric ne bronche pas, se sentant sans doute responsable de cet attelage qu'il a entraîné depuis deux mois. Suivant la trace de motoneige de Boris nous parvenons à couvrir une vingtaine de kilomètres et j'installe le bivouac sur la banquise. Après une bonne collation de thé et fruits secs, mes deux compères me quittent et je reste enfin seul. Le blizzard qui dure sans trêve depuis 10 jours, s'est de nouveau installé. Les petits nouveaux se plaignent au dehors. Ils apprendront bien vite que plus aucune habitation ne viendra les protéger au bivouac. La neige sera leur seule couverture face au vent permanent soufflant dans la toundra ou sur la banquise.


Dudinka, Péninsule de Taïmir / 19 février 2002

Amis partenaires,
Avant tout , je tiens à m'excuser pour ce long silence dû à un problème technique. Panne de téléphone satellitaire dans le désert polaire, donc plus de lien avec le monde extérieur si ce n'est le signal argos qui signifiait fidèlement ma lente progression tous les deux jours.
Ces deux derniers mois ont été extrêmement difficiles pour moi-même et pour mes chiens. Des températures de -50° à -60° pendant tout le mois de janvier nous ont, sans répit, harassés, épuisés, obligés à repoussés nos limites à l'extrême. J'ai dû faire appel à toutes mes ressources mentales pour survivre dans cet enfer.
Je sors de cette seconde nuit polaire non sans quelques séquelles physiques qui se résorberont vite avec le retour du soleil. Vous trouverez les détails du voyage dans ma dernière news bien que les mots ne suffisent pas à traduire ce que j'ai pu expérimenter, seul dans la nuit et dans le froid. J'en suis le seul témoin et c'est ce qui fait ma richesse.
Nous sommes donc passés au travers des épreuves et laissons la sauvage Péninsule de Gydansk dans le sillage. J'ai atteint l'Ienisseï après un an et demi de voyage et 5500 km depuis le Cap Nord en Norvège. Un nouveau pays s'ouvre à moi : la Péninsule de Taïmir habitée de différents peuples : les Dolganes et les Nganassanes. L'exploration et l'aventure à la clef.

Merci à l'Agence Spatiale Européenne pour son soutien au cosmonaute polaire. Progresser par -60° dans un vêtement de peau de renne gelée ressemble fort à une sortie extra-véhiculaire !
Merci à la Région Bretagne qui supporte le projet depuis ses débuts
Merci à Royal Canin dont l'aliment énergétique a soutenu mes chiens dans les pires conditions que puisse expérimenter un attelage.
Merci à ABX Moscou qui a assuré la logistique et qui permet à mes chiens de continuer à déguster les croquettes Royal Canin
Merci à Grand Reportage Magazine et Le Télégramme pour le suivi journalistique
Merci à Serpe Iesm pour les balises. -45° dans la tente et la petite boîte Argos qui fonctionne encore !
Merci et encore merci à Lowland pour ce qui est ma maison depuis un an et demi.
Merci à Francital et Valandré dont l'équipement vestimentaire se retrouve encore malgré les peaux de renne
Merci à Lestra Sport pour le sac de couchage. Je vous raconterai comment l'on dort par de telles températures
Merci à Fortis pour la montre spatiale, ma fidèle compagne
Merci à Icom pour les VHF qui se révèlent très utiles pour les contacts rapprochés en escale
Merci à Cébé pour les lunettes et masques. Le printemps arrive à grands pas et le soleil grimpe au dessus de l'horizon
Merci à Verney Carron pour le fusil qui rend jaloux les chasseurs du Grand Nord
Merci pour les couteaux Bignon qui font aussi des jaloux !
Pour plus d'informations, se rendre sur le site de Gilles Elkaim