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semaine
du 24 janvier au 16 février
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Voir
ici la galerie du départ, ici
Voir
ici la carte du trajet, ici
Nouvelle galerie
: quelques aspect de la préparation
Samedi
16 février / Email de Khatanga : le team est bloqué
par le temps
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Liaison
du 16/02, 3pm
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"Khatanga...
Ce matin, nous étions prêts à partir.. Et puis
un petit moment après, coup de téléphone en provenance
de Tiksi : aéroport fermé pour des raisons de météo,
la température y étant pourtant de - 43°C mais ils
annoncent une détérioration.
Donc on attend de meilleures conditions. Je pense en tout cas qu'on
aurait sans doute pu partir hier après-midi. Mais c'est toujours
difficile à dire. Peut-être donc demain... Si le temps
le permet. Quand aux autorisations en provenance des militaires pour
le décollage de leurs appareils, cela devrait s'arranger bien
vite, je pense. Il faut attendre et voir ce que l'armée va
décider.
Cela dit, ils ne peuvent pas interdire tout vol militaire au-dessus
de la Russie très longtemps... Ce d'autant que ce gros crash
dont j'ai parlé hier ou avant hier lors d'une de nos vacations
satellite s'est passé en Tchechénie - donc assez loin
d'ici.
Récapitulation : si tout va bien, on partirait demain. Le 18
ou 19, on volerait sur Kotelny (New Siberian Islands) si le temps
reste bon. Là-bas, il me faut deux jours d'image et de photos
avant de partir. Départ donc le 22, most probably. La glace
devrait être toujours près de la côte maintenant.
Voilà quelques nouvelles. Les bagages sont restés dans
l'avion Antonov 12. Nous sommes prêts. Plus que prêts,
tout à fait prêts. J'espère quand même ne
pas devoir partir trop tard... la route est longue surtout que, si
les conditions de glace restent les mêmes, on partira des alentours
de la station météo, c'est-à-dire à 76°
et 5 à 10 min Nord. Cela fera donc 14 degrés jusqu'au
pôle... Enfin, la vie sera longue sur la glace et puis j'ai
de quoi pécher...
Alain Hubert, Khatanga, 16 février, 1pm
Vendredi
15 février / Comment le suivi va se passer
(voir ici les premières photos reçues par satellite
ce matin)
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Liaison
du 15/02, 2pm
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Après
avoir effectué les derniers tests - concluants - des liaisons
satellite, l'équipe devrait partir pour Tiksi ce matin et voler
directement vers la zone de départ. On en saura probablement
plus dans la journée.
En ce qui
concerne les suivis quotidiens (ou presque) de l'aventure, le duo
nous a déjà fait savoir qu'au cours des premières
semaines de progression, c'est-à-dire
pendant une période où il n'y a environ que trois heures
de clarté par jour, les liaisons avec le QG seront réduites
au strict minimum.
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Une
partie des ordinateurs du QG
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Ceci
pour épargner les batteries, naturellement. Batteries qu'ils
pourront recharger grâce à quelques panneaux solaires
emmenés dans les bagages, une fois que le soleil sera plus
haut sur l'horizon. Ce qui signifie en tout cas pas de photos et seulement
une ou deux minutes de téléphone satellite par jour.
Comme
d'autre part il a été décidé que les hommes
nous appelleraient le soir après avoir monté le camp
- et qu'il y aura un décalage horaire de 6 heures (Brussels
time) avec l'expédition -, nous recevrons les nouvelles, ici
à Bruxelles, sans doute en début d'après-midi.
La
mise à jour sera donc faite, sur cette page "
EN DIRECT ", en fin de journée dans la version
française et le lendemain midi, dans les versions anglaise
et néerlandaise du suivi (temps de traduction oblige).
Nous profitons de l'occasion pour remercier vivement Francis Van Peer,
le traducteur néerlandais, la firme Misty Meadows, pour la
traduction anglaise, et Compaq (aspect financier) pour la disponibilité
qu'ils mettent au service de cette grande aventure... Voilà
pour la théorie. Dans la pratique, suite au prochain numéro...
Jeudi
14 février / Il fait - 50°C à Khatanga !
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Liaison
du 14/02, 1pm
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Quelques
petites nouvelles de l'expédition. Tout est bien arrivé
à Khatanga (matériel et hommes) et l'équipe procède
aux derniers tests avec les liaisons satellite. En fait, ils mettent
à profit le temps d'attente nécessaire pour faire venir
de Moscou les permissions pour le vol - un vol militaire - vers Tiksi.
Permission qui semble-t-il tarde à arriver...
Lorsqu'ils
s'envoleront vers Tiksi, ils effectueront un survol de la zone de
départ (il paraît que nonobstant ces températures
d'un autre monde (-50°C, sans facteur vent !), il y aurait pas
mal d'eaux libres dans les environs de l'archipel) et parachuteront
le kérosène nécessaire (qui a disparu depuis
l'an dernier) pour le vol retour du MI 8 vers Tiksi une fois qu'ils
auront été déposés pour de bon à
Kotelny, îles de la Nouvelle Sibérie.
En attendant, un peu de fébrilité bien compréhensible
dans le groupe mais tout le monde est en pleine forme.
Le départ reste prévu pour Dimanche ou Lundi.
Mercredi
13 février / Profitons de la présence des deux Belges
dans cette lointaine et mystérieuse Sibérie pour découvrir
un peu la région...
Nous
avons surfé pour vous sur le web afin d'en savoir d'avantage
sur les villes de Khatanga et de Tiksi par où doivent passer
le team de Compaq Pole II.
En
fait, Dixie Dansercoer, Alain Hubert, Rebé Robert et Remy Revellin
sont arrivés hier soir à Khatanga et devraient prendre
un autre avion aujourd'hui pour la ville de Tiksi (voir
la carte).
Voici
donc ci-dessous quelques adresses web utiles (des pistes) pour découvrir
ces endroits du bout du monde.
Lundi
11 février / Ils sont partis de Bruxelles samedi avec un cameraman
et un photographe
La
famille, certains amis et journalistes, quelques caméras et
micros : une petite cinquantaine de personnes (moins de monde en tout
cas que lors du départ dans l'Antarctique il y a 4 ans) s'était
déplacée malgré l'heure matinale pour venir saluer
le départ de l'expédition Compaq Pole II.
Font partie du voyage le photographe français de Chamonix René
Robert, un grand spécialiste de l'aventure et des tournages
difficiles. C'est lui déjà qui fut choisi par Alain
Hubert pour l'accompagner dans son expédition The Wall in Antarctica.
On l'a vu : les clichés pris par René Robert ont été
tout simplement superbes. Cette fois il devra fixer sur la pellicule
les quelques trois heures de pâle lumière - des lumières
du bout du monde, paraît-il - qui pointent le nez à cette
époque de l'année dans le grand Nord Sibérien.
"J'attends aussi avec impatience de pouvoir photographier
des aurores boréales, nous a confié Robert. C'est
un réel défi pour les photographes".
Remy Revellin, qui lui aussi a déjà été
dans l'Antarctique avec Hubert, est également parti samedi
matin ; il va travailler avec l'équipe deux jours durant pour
simuler un maximum de situations d'expéditions.
Toute
l'équipe reste deux jours à Moscou, puis volera - le
13 février - jusqu'à Khatanga avant de continuer jusqu'à
Tiksi en Antonov 74. De là, ils voleront en MI8 (le gros hélicoptère
russe) jusqu'aux îles de la Nouvelle Sibérie.
Le team pense qu'étant donné les repérages nécessaires
de l'endroit d'où ils vont partir, vu aussi le travail à
faire pour les images, ils ne partiront pas pour le grand saut avant
le 15 février.
Un autre élément pourrait venir retarder le départ
de l'expédition : l'an passé, un dépôt
de fuel a été effectué (et payé cher par
l'expédition) sur le littoral des îles de la Nouvelle
Sibérie. Sans cela, impossible pour le MI8 de faire l'aller-retour
Tiksi - Nouvelle Sibérie. Or Hubert vient d'apprendre que ledit
dépôt avait été volé pendant l'hiver
!
Mardi
29 janvier / Dixie Dansercoer fait un survol de son entraînement,
aussi bien physique que mental...
De
retour de la conférence de presse qui s'est tenue la semaine
dernière à St Pétersbourg (voir
galerie), Dixie Dansercoer explique dans les grandes lignes son
entraînement physique qu'il a commencé il y a 21 mois
avec l'aide de Frank De Witte appartenant au Comité olympique
belge (c'est le même entraîneur qui s'est occupé
de Alain Hubert).
Il
parle aussi des méthodes de son entraînement mental (beaucoup
d'originalité), au plus profond duquel, pour lui, se trouve
80% de la clef du succès d'une telle aventure.
Il
nous raconte aussi les contacts qu'il a eus dans la prison
de
Louvain avec certains détenus, la force qu'il a puisée
dans ces rencontres ; il explique les musiques qu'il va prendre dans
son traîneau (Andreas Vollenweider, notamment, ici sur la photo),
nous détaille comment il a parlé à ses enfants
de sa future longue absence. Il donne également certains clefs
du succès de l'expédition. Pour
le texte de l'interview (nombreuses photos), cliquer ici.
Dans
quelques jours, ce sera au tour de Alain Hubert de nous livrer quelques
secrets de sa préparation.
Jeudi
24 janvier / Quelques mots sur les traîneaux
L'expédition
Compaq Pole II est aujourd'hui en train de tenir une conférence
de presse pour une trentaine de journalistes belges et français
qui ont été invités à St Pétersbourg
par notre partenaire Compaq
(voir la
galerie).
A cette occasion, Hubert et Dansercoer emmènent la presse sur
la glace russe (en mer Baltique dans le golfe de Finlande) afin de
montrer à tous le matériel qu'ils vont utiliser lors
de leur traversée arctique. Et de leur faire vivre quelque
peu l'atmosphère d'une telle expédition. Une galerie
sur cet événement sera publiée dès les
premiers jours de la semaine prochaine.
Nous
reviendrons en détail en cours d'expédition sur certains
aspects de la préparation d'une
telle aventure - et notamment, la préparation physique si importante
dans ce type de défi. D'ici le début de la semaine prochaine,
nous publierons à ce propos un interview que nous avons eue
avec Dansercoer et Frank De Witte, le préparateur physique
des deux hommes.
Mais
d'ores et déjà, il nous a semblé important de
donner certains détails sur la fabrication des traîneaux,
engins si importants dans ce type d'aventure. (Voir
la galerie des traîneaux)
Ces
aspects sont quelque peu techniques, certes, mais étant donné
les nombreuses spécificités (rigidité, poids,
flottabilité, etc.) auxquelles les concepteurs ont été
confrontés, il est intéressant de suivre certaines étapes
de cette fabrication et de voir comment une petite PME belge - Aériane
- a pu donner satisfaction aux exigences des deux hommes.
En cliquant
sur les fenêtres ci-contre, vous découvrirez non seulement
le cahier des charges des traîneaux, des détails sur
l'étude de leur forme, l'analyse des matériaux composites
utilisés, les essais effectués dans une chambre frigorifique
et in situ dans le nord de la Sibérie, il y a quelques deux
mois à peine, les dimensionnements, et bien entendu toutes
leurs caractéristiques techniques. Mais aussi un profil de
la PME belge qui les a fabriqués.
